L'intérêt pour les vestiges archéologiques du monde grec débuta dès l'Antiquité. C'est-à-dire lorsque les romains pillent le patrimoine des vaincus (commence dès 146 avant JC). Les romains sont des philhéllenes. Les généraux romains transportent les plus beaux objets sur lesquels ils mettent la main. A partir de 31, de grands empereurs sont des philhéllenes : Néron, Hadrien. Ils font beaucoup de copies de statues ...
[...] C'est à la Renaissance que l'intérêt pour l'archéologie et la Grèce antique renaît, grâce notamment à l'humanisme. Les humanistes ont besoin de documents et d'objets de civilisations dites païennes (non chrétiennes) pour leur travail. Ils vont en Italie voir les objets rapportés, mais la Grèce reste méconnue et seuls quelques pionniers si aventurent, tel l'italien intellectuel humaniste Cyriaque d'Ancore, qui publie un ouvrage en 1440. Il faut attendre le 17e siècle pour voir arriver les antiquaires collectionneurs d'objets précieux, mandatés par les souverains occidentaux. [...]
[...] Les sources archéologiques Elles ont différentes origines. A l'exception des monuments, petite partie de l'archéologie, les documents sont essentiellement enfouis. ( l'enfouissement à diverses origines = destructions violentes ( raz de marée ( tremblements de terre ( éruptions volcaniques = effets des agents naturels ( sable ( alluvions des fleuves ( avances de forêts ( montées du niveau de la mer = construction sur un même site sans déblayer les couches précédentes = mise à l'abris d'objets précieux = naufrages (pour la mer) La découverte de l'archéologie en Grèce avant l'arrivée des archéologues (fin 19e siècle) L'intérêt pour les vestiges archéologiques du monde grec débuta dès l'Antiquité. [...]
[...] C'est le conservateur du musée d'Oxford. Il s'appuît sur le mythe de Thésée pour lancer des fouilles en Crète. A partir de 1899, il met au jour les vestiges d'un grand palais : le palais de Cnossos. Il trouva les traces d'une nouvelle civilisation : la civilisation minoenne. Il découvrit des fresques murales. Il va reconstruire des pans entiers du palais mais ses reconstructions relèvent autant de l'imagination que de la reconstitution historique. L'archéologie grecque va jouir d'un grand prestige. [...]
[...] En 1874, il ouvre un nouveau chantier : il veut découvrir la ville du chef Agamemnon à Mycènes. Il y trouve des armes précieuses d'apparat, de la vaisselle précieuse, des masques d'or (dont le masque dit d'Agamemnon). Il est sûr d'avoir découvert la ville et la tombe d'Agamemnon. Il se lance ensuite dans une tournée mondiale de conférences et publie ses résultats. Pour lui, la civilisation mycénienne est celle des héros d'Homère, mais plus tard, il sera montré que ce n'est pas vrai. [...]
[...] Les objets sont exposés dans les musées (Londres, Paris, Munich). Certaines œuvres ont fait l'objet d'achat. ( Vénus de Milo, achetée par la France en 1812 et exposée au musée du Louvre ( Le fronton du Parthénon fut pillé par l'anglais lord Elwin en 1801 et vendu au British Museum en 1812. = il est réclamé par la Grèce depuis les années 1980 Jusqu'au 19e siècle, l'archéologie s'envisage comme une chasse au trésor. ( il y a un coup d'arrêt à cette situation en 1927 : le gouvernement grec met en place un service archéologique et une législation II) L'archéologie en Grèce jusqu'au milieu du 20e siècle Des écoles archéologiques sont ouvertes à Athènes au 19e siècle ( L'école française d'Athènes (créée en 1846) = c'est la première école occidentale créée = elle héberge les archéologues ( Ecole allemande (1873) ( Ecole américaine (1882) ( Ecole britannique (1885) Les grandes puissances vont se partager les chantiers archéologiques sur le terrain ( les français fouillent Delphes et Delos ainsi que les îles de Thesos et Malia (Crète) ( les allemands fouillent Corinthe, Argos et l'agora d'Athènes ( les anglais fouillent Sparte Des publications débutent. [...]
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