Une carte de Grèce suffit pour constater l'interpénétration de la terre et de la mer. Aucune partie de la Grèce n'est éloignée de la mer de plus de 90 kilomètres. Dans ce pays au relief tourmenté où les plaines sont rares, les habitants de la Grèce antique n'ont jamais pu cultiver qu'un sixième de leurs terres. Encore a-t-il fallu gagner des sols exploitables en édifiant des terrasses sur les pentes des collines.
[...] Chaque cité est dominée par les chefs des familles aristocratiques qui disposent des revenus de leurs grands domaines. Ce sont les seuls à pouvoir se procurer un bon armement. Ils disposent, en outre, au combat ou à l'assemblée politique, de l'appui de leur clan, c'est-à-dire de tous les hommes de leur parenté. Les cités grecques sont donc des sociétés bloquées. Petits paysans et artisans, même libres, ont peu à espérer. Et les grands domaines des nobles sont inadaptés pour les besoins d'une population en léger accroissement. Un seul recours : l'émigration. [...]
[...] Les grecs, des royaumes aux cités Introduction Une carte de Grèce suffit pour constater l'interpénétration de la terre et de la mer. Aucune partie de la Grèce n'est éloignée de la mer de plus de 90 kilomètres. Dans ce pays au relief tourmenté où les plaines sont rares, les habitants de la Grèce antique n'ont jamais pu cultiver qu'un sixième de leurs terres. Encore a-t-il fallu gagner des sols exploitables en édifiant des terrasses sur les pentes des collines. Venus des plaines du Danube, les premiers grecs sont arrivés, à partir de 180 avant JC, en plusieurs migrations : Achéens, Ioniens, Eoliens. [...]
[...] Athènes, avec ses 2650 fait alors figure de géante. Toutefois à un centre politique, généralement une ville, groupée autour de son acropole (le centre d'une cité grecque est en général situé sur une colline, aisée à fortifier, le grec akros signifie élevé autour de laquelle se regroupent les habitants). Les dieux de la cité y ont leurs temples, quelques bâtiments publiques s'y dressent, et, surtout on y aménage des lieux de réunion pour les citoyens qui viennent y régler les affaires publiques. [...]
[...] Des émigrants traversent la mer Egée et s'installent dans les îles, jusqu'à Rhodes et même jusqu'à Chypre ; d'autres abordent les rivages égéens de l'Asie mineure (ce terme désigne approximativement le territoire de la Turquie actuelle ; les grecs en occupaient le territoire de la mer Egée). Trente siècles plus tard, ce peuplement grec est toujours en place. II La cité grecque Puis le système politique original de la cité (en grec, polis) s'organise. La Grèce en a compté des centaines. [...]
[...] IV La colonisation grecque De 750 à la fin du VIIème siècle avant JC, les grecs partent à la recherche de terres nouvelles, installant leurs colonies de l'Italie du sud aux rivages de la mer Noire. En quelques générations, la vie de la Grèce en est bouleversée : ses ateliers fabriquent : vases, armes, outils et navires pour les besoins des émigrants. Il faut produire plus de blé, de vin et d'huile. De ces terres lointaines, arrivent minerais métalliques, bois et esclaves. Résultats des ces changements considérables : les Grecs prennent aux Phéniciens, en l'adaptant, leur écriture alphabétique. Peu avant 600, apparaît l'usage de la monnaie. [...]
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