Les peuples qui s'implantent à la faveur de la tourmente des invasions ne sont pas chrétiens. Pourtant, le christianisme résiste et finit même, sous sa forme catholique, par s'imposer à tous les nouveaux venus. Il porte en lui l'héritage antique et réunifie l'Europe. En même temps, il évolue, d'où une divergence grandissante entre christianismes d'Orient et d'Occident.
[...] Au Vème siècle ils sont encore membres de la classe sénatoriale romaine ; ce sont des chefs politiques autant que des hommes d'Eglise. Ils négocient avec las barbares païens ou chrétiens hérétiques, mais ne savent pas les évangéliser. Les moindres irlandais se lancent avec ardeur dans l'action missionnaire, recherchant le martyre qui s'accorde avec leur vision héroïque du christianisme, comme, par exemple, saint Colomban qui évangélise la Gaule du Nord. Les carolingiens soutiennent ces missions comme celles de Saint-Boniface qui fonde l'archevêché de Mayence et des monastères en Allemagne. [...]
[...] Le monachisme est une tradition orientale introduite en Occident au IVème siècle. En Irlande, qui n'a jamais été romaine et qui n'a été convertie au christianisme que par Saint Patrick qu'au Vème siècle, les moines de l'île s'engagent totalement dans cette œuvre. Les autres grand centres de conservation de la culture antique sont l'Espagne wisigoth (Séville et Tolède) jusqu'à la conquête Arabe, et Rome et l'Italie centrale, d'où se propage un grand mouvement monastique, suivant la règle du moine Saint-Benoît (écrite au mont Cassin vers 530- 550). [...]
[...] Les auteurs des écrits consacrés à ces problèmes sont appelés les pères de l'Eglise comme Saint Augustin (354-430) par exemple. Fondé en 910, Cluny joue un rôle essentiel dans la réforme de l'Eglise. Il ne reste plus rien de l'abbatiale, la plus grande église de l'Occident avant la construction de Saint Pierre de Rome. La lettre, elle, papier manuscrit, devient un objet précieux, image plus que signe. On doit au copistes irlandais la conservation de nombreux textes latins qui auraient été perdus sans eux. [...]
[...] Le maintien du christianisme en Europe Introduction Les peuples qui s'implantent à la faveur de la tourmente des invasions ne sont pas chrétiens. Pourtant, le christianisme résiste et finit même, sous sa forme catholique, par s'imposer à tous les nouveaux venus. Il porte en lui l'héritage antique et réunifie l'Europe. En même temps, il évolue, d'où une divergence grandissante entre christianismes d'Orient et d'Occident. Le christianisme est une religion fondée sur Le Livre la Bible : elle implique la pratique de l'écriture et de la lecture. [...]
[...] Situation dangereuse pour l'Eglise : ces princes laïcs (qui n'est pas ecclésiastique) se sentent vite assez forts pour puiser dans les immenses terres de l'Eglise. Les grandes familles aristocratiques se réservent monastères et chevés comme s'ils étaient leur propriété privée. Mais certains monastères comme Cluny, ne dépendent que du pape. Ils ne sont donc pas influencés par les évêques liés à l'aristocratie locale, grâce à eux, la réforme de l'Eglise triomphe au XIème siècle. L'Eglise d'occident réformée par les moines, diffèrent de plus en plus de celle d'Orient, qui refuse d'accorder au pape un position d'autorité supérieure. [...]
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