Les clientèles plébéiennes

Résumé du document

Exposé réalisé dans le cadre d'un travail dirigé de seconde année de faculté sur les clientèles plébéiennes à la fin de la république romaine. Document de 1500 mots environ.

Extraits

[...] Partisan de Pompée, il étouffa en tant que consul la conjuration de Catilina en 63 av JC. En effet, cette année là, on procédait aux élections consulaires pour l'année 62. Trois candidats étaient présents : Murena, Servius Sulpius Ruffus et Catilina. Ces élections permirent à Murena d'accéder à la magistrature du consulat. Mais une fois que le résultat avait été donné, Ruffus accusa Murena de fraude électorale. Cicéron même en étant ami de Ruffus et de Caton qui était aussi un accusateur, choisit de défendre Murena. [...]

[...] Les liens de solidarité imposent donc à un patron de se porter accusateur de l'ancien gouverneur pour défendre ses amis provinciaux. Finalement, le patron permet l'accès à l'homme de pouvoir : l 19- 20. Avoir la possibilité d'accéder à la personne qui possède le pouvoir judiciaire (chevalier) = moyen privilégié de se faire entendre avant un procès. Ayant accès à la demeure privée du patron, au cours de la salutatio, ou d'un déjeuner, = occasion de transmettre leur sollicitation. Les lettres de recommandation illustrent le rôle important que joue les interventions privées lors des procès. B Le rôle des clients. [...]

[...] I Le procès pour ambitus. A La mise en accusation de Murena. Les accusations pour fraude électorales sont nombreuses après les élections, et c'est ici le cas. Lucius Licinus Murena fut préteur en 65, proconsul en Gaule Transalpine, et fut élu consul en 63 pour l'année 62. Son concurrent malheureux, Servius Sulpius rufus l'accusa de ambitus. B La notion de ambitus. Ce terme désigne la brigue électorale, et vient du verbe ambire = marcher en faisant le tour de la ville. [...]

[...] Une clientèle peut se créer de différentes façons : Lorsqu'on affranchit un esclave, les liens entre individus changent : en faisant entrer cet homme dans la citoyenneté, le maître garde des droits sur lui et des devoirs : il devient son patron. L'ensemble des interventions qui conduisaient les romains à l'extérieur de leur cité pouvait conduire à la création de clientèles, quelles soient liées à la guerre, l'envoie d'une ambassade, et même par extension au gouvernement d'une province. Cette clientèle offre un avantage au patron, elle lui permet d'agrandir son réseau d'information. ! Cette relation sociale est basée sur l'échange de service. III Des obligations réciproques. ! Ces services sont décrits aux lignes 33-36 A La protection des patrons. [...]

[...] C Le cadre législatif. L 36 : on fait allusion aux cadres législatifs limitant la brigue électorale. Loi Fabia : Sénatus consulte de Lucius César : Lucius César est consul en 90 av Jc, au moment de la guerre sociale, probablement la loi Iulia qui accorde la citoyenneté aux alliés et italiens. En effet on agrandissait sa clientèle en distribuant la citoyenneté romaine. Lois limitant la brigue électorale : 181-159 av JC lex cornelia Baebia (181 av JC) et lex cornelia fluvia (159 av Jc)ont été proposées par les consuls eux-mêmes qui limitent le rôle de l'argent dans les suffrages et l'influence des grandes familles aristocratiques et de leurs clientèles. [...]