Depuis la mise en place de l'enseignement laïc, gratuit et obligatoire de Jules Ferry de 1881-82, personne n'ignore plus en France l'existence de « nos ancêtres les Gaulois ». A l'époque, il s'agissait de donner une identité commune à tous les Français de métropole et des colonies.
Peuple emblématique de nos Républiques, la bande dessinée le rend davantage populaire avec l'apparition d'Astérix. Et, c'est finalement l'image de ce petit guerrier blond, moustachu, amateur de sangliers dont le meilleur ami collectionne les menhirs que nous gardons à l'esprit.
Cependant, qui sont réellement les Gaulois ? D'où viennent-ils ? Quelle part peut-on attribuer à l'imaginaire et au réel ?
Vers 1800 av. J.-C., dans l'actuelle Allemagne du Sud se forme un peuplement dont les origines restent encore obscures. Ils sont considérés comme les ancêtres probables des Celtes. Faute de textes ou d'autres témoignages historiques, on ne sait pas comment ils se sont installés sur ce territoire. Sans doute d'origine indo-européenne (on désigne par ce terme des peuples qui ont essaimé sur tout le territoire européen et vers l'Asie Mineure, ils avaient la même parenté linguistique, mais restent mystérieux pour les historiens), en quête de terres, on sait, d'après les sources archéologiques, qu'ils forgeaient le bronze et enterraient leurs morts dans des tumulus (accumulation de terre ou de pierres, formant un monticule, au-dessus d'une sépulture).
De – 1500 à – 1000, partant des régions du Rhin et du Danube, des tribus se dirigent vers le Bassin parisien, la Charente, la vallée du Rhône et le Massif Central. Une transformation profonde des rites funéraires apparaît, on appelle cette période celle des champs d'urnes : incinération des morts dont les cendres, déposées dans des urnes, étaient ensuite enfouies en pleine terre.
[...] L'histoire des Celtes : une aventure archéologique et historique Depuis la mise en place de l'enseignement laïc, gratuit et obligatoire de Jules Ferry de 1881-82, personne n'ignore plus en France l'existence de nos ancêtres les Gaulois À l'époque, il s'agissait de donner une identité commune à tous les Français de métropole et des colonies. Peuple emblématique de nos Républiques, la bande dessinée le rend davantage populaire avec l'apparition d'Astérix. Et, c'est finalement l'image de ce petit guerrier blond, moustachu, amateur de sangliers dont le meilleur ami collectionne les menhirs que nous gardons à l'esprit. [...]
[...] Cependant, l'agriculture reposait, sans doute, également, sur la pratique de la jachère ou mise en repos des parcelles cultivées. L'agriculture, florissante, fournissait des céréales abondantes, plusieurs espèces de blé, l'orge, le millet, cultivés avec soin. Nous ne connaissons que peu de légumes, les oignons, le panais, mentionnés par Pline, les pois, les lentilles et les fèves retrouvés dans le sol lorrain. Si les Gaulois étaient peu amateurs de pain, celui-ci, cependant, était, au dire de Pline, très léger. Les moissons de blés se faisaient à l'aide d'une faucille en fer. [...]
[...] Utilisée comme une navette, la broche de tisserand, en os, favorisait le passage du fil de trame qu'elle tassait ensuite entre les fils de chaîne. S'il est vrai que les peuples celtes ou plus particulièrement gaulois possédaient des caractéristiques communes, ils avaient cependant des différences de langues, de coutumes et développaient entre eux de fortes rivalités. C'est ce manque d'unité politique et sociale en Gaule, qui a entraîné l'intervention des légions romaines sous la conduite de Jules César. Bibliographie F. [...]
[...] Dans la vallée de la Seille (en particulier à Marsal, en chauffant l'eau salée de certaines sources, ils obtiennent du sel qui servira de moyen d'échange. À partir du VIIIe siècle avant notre ère, les épées sont en fer et de nouvelles méthodes de combat sont adoptées. Peu à peu va se constituer une classe guerrière de cavaliers ou de conducteurs de chars, qui va diriger peu à peu la vie économique et politique des tribus. Un certain nombre de sépultures hallstattiennes datant du VIe siècle av. J.-C. renferment des restes de chars. [...]
[...] Aucune trace de vêtement ne nous est parvenue. Cependant, à partir du IIe siècle, les historiens latins commencent à parler des Gaulois et décrivent leur costume. Ils revêtaient des braies pantalons larges et flottants, serrés au bas par des cordons, des tuniques et des manteaux, appelés saies en laine ou d'étoffe plus fine pour l'été, attaché par des fibules (sorte de broches). Les femmes, quant à elles, devaient porter des robes serrées à la taille par des ceintures de cuir puis d'anneaux en bronze. [...]
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