Suite à la secousse sanglante et la tentative annihilée des Gracques pour résoudre le problème agraire à Rome, la ville connaît à nouveau une situation de calme apparent à partir de 121 durant laquelle une famille très puissante prit le contrôle politique notamment par les magistratures suprêmes. En effet les Caecilii Metelli imposèrent leur suprématie sur Rome en abrogeant la plupart des lois semproniennes (...)
[...] Sylla avec lequel il dû combattre contre les Marses et les Samnites réussit à l'évincer avant un retour glorieux débouchant sur un ultime consulat clôt par la mort. Ainsi se termine subitement et après un bref retour sur la plus haute marche du pouvoir romain cette longue carrière de ce général romain qui fut tout de même à la tête de Rome durant 7 années entières en tant que consul. Le vide qu'il laisse à sa mort en 86 laisse un terrain propice au retour de son ennemi Sylla qui sur le même modèle encore plus avancé va d'avantage accentuer la crise de la République romaine. [...]
[...] Avant de se lancer dans la guerre en Afrique, il avait déjà combattu à Numance comme Jugurtha par ailleurs. Il accéda au tribunat de la plèbe en 119 puis devint préteur en 116 et prétendait dès lors au consulat comme homo novus. Cela ne fut pas sans conséquence car Metellus, le consul avec lequel il mena un dur affront contre Jugurtha, refusa de lui accorder une permission pour se rendre à Rome. Marius appuyé par les chevaliers et les populares désirant une annexion de la Numidie et étant à la base d'un mécontentement à cause d'affaires sénatoriales rendant l'action des patres en Afrique inefficace, se rendit quand même dans l'Urbs où il fut accueilli avec le triomphe avant d'être élu comme consul en 107, consulat sous lequel il mit un terme à la guerre en Numidie en évinçant définitivement son rival Metellus, en prenant Cirta en 106 et en capturant Jugurtha en 105 grâce à la trahison du roi Bocchus de Maurétanie qui devint alors un royaume sous la protection de Rome. [...]
[...] Les armées romaines intervinrent de même en Asie Mineure pour mettre un terme à la piraterie dans la Méditerranée orientale débouchant sur la création de la province de Cilicie en 102. Intérieurement, le problème des guerres serviles datant de 135 par l'éclatement de révoltes en Sicile se poursuit en 103 en Campanie pour à nouveau toucher l'île sicilienne. L'insurrection fut finalement réduite au silence en 101 par le second consul Aquilius mais d'autres révoltes d'esclaves auront lieu un peu plus tard. A Rome les tribuns L. [...]
[...] La conquête de la Gaule méridionale est ainsi un enjeu crucial pour la République romaine car ce territoire la rattache aux deux Espagne. Des campagnes militaires furent menées contre plusieurs peuples celtiques à partir de 125 puis les Allobroges furent vaincus en 122 et les Arvernes en 121. Entre temps ce sont les îles Baléares qui furent débarrassées d'une piraterie qui portait préjudice au commerce notamment avec les Grecs installés à Massalia. Narbonne fut fondée en 118 et une nouvelle province, la Gaule Transalpine vue le jour laquelle tissa des liens avec Marseille notamment avec un traité d'alliance et d'amitié. [...]
[...] C'est le meilleur chemin pour réussir à s'imposer à Rome même pour un homme qui n'aspirait pas forcément à une telle destinée vu sa modeste origine, homme qui est ainsi qualifié de nouveau, l'homo novus. C'est de cette manière que le calme tout relatif à Rome après l'épisode tourmenté des Gracques est de nouveau perturbé par les aspirations ambitieuses d'un homme qui a fait ses armes et conquit une partie de sa reconnaissance sur plusieurs théâtres de batailles. En effet, l'élection consulaire de 108 fit le choix de Caius Marius, un personnage à très forte personnalité et inondé d'une ambition totale. [...]
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