Hérode Atticus, sous l'impulsion de son père Atticus, fut élevé au milieu de personnes instruites et influentes, puisque ce dernier était un homme fort en vue qui correspondait avec les empereurs Nerva, puis Hadrien, et qui entretenait des relations étroites avec les familles les plus considérables de Rome et de Grèce. Ce qui laissait présager des talents et de la carrière politique d'Hérode.
C'est surtout l'Empereur Hadrien qui va exercer une grande influence sur ses débuts. La rencontre entre ces deux hommes eut lieu en 119. Hadrien se trouvait en Pannonie quand on lui présenta Hérode, qui avait alors 18 ans, qui souhaitait faire admirer sa précocité oratoire. Mais la rencontre fut un échec : on dit qu'Hérode faillit se jeter dans le Danube ... Aussi, le père d'Hérode, pour perfectionner l'éducation oratoire de son fils, le confia à un célèbre rhéteur, Scopelianus, maître d'éloquence à Smyrne qui avait fait une carrière brillante et honorée et avait instruit la jeunesse dorée de tout l'Orient.
[...] On est peu renseigné sur les dates de ces constructions. Enfin, Philostrate mentionne le souvenir d'une libéralité faite par Hérode au collège des éphèbes. Il leur fournit des vêtements blancs (chlamydes : vêtement antique des Grecs, porté par les cavaliers et les éphèbes, laine drapée, fixée par une fibule sur l'épaule) pour remplacer les vêtements noirs avec lesquels (en souvenir d'une ancienne tradition) ils paraissaient dans les processions d'Eleusis. Les éphèbes lui en furent reconnaissants : quand il mourut dans sa ville de Marathon, les éphèbes allèrent en pompe prendre son corps et le portèrent jusqu'au stade pour l'ensevelir. [...]
[...] En aucun cas il ne s'agit pour l'évergète d'en tirer un quelconque profit. Le premier souci n'est donc pas d'ordre économique. Cependant, cela ne signifie pas que ces dons n'aient eu aucun effet d'ordre économique, bien au contraire. Par exemple, la fondation d'un concours attirait beaucoup de monde et donc représentait une source de richesse pour la cité. De même, les grands travaux entrepris permettent de donner du travail aux artisans, d'autant plus que les constructions, notamment de loisirs ou de bien-être, se multiplient. [...]
[...] Le terme sophiste a un sens très large. Il indique les rhéteurs ainsi que les professeurs ; on les distingue des philosophes par l'organisation de l'enseignement à l'époque (dans l'enseignement supérieur, la philosophie et la rhétorique sont considérées comme 2 matières séparées). La rhétorique de l'époque désigne surtout des déclarations publiques mises ensuite à l'écrit. On note chez ces sophistes la volonté de s'inscrire dans la tradition de leurs modèles du ve s. avant J.-C. : ils tentent d'avoir le même talent oratoire et copient les meilleurs auteurs attiques comme Démosthène, Xénophon ou Platon. [...]
[...] La rencontre entre ces deux hommes eut lieu en 119. Hadrien se trouvait en Pannonie quand on lui présenta Hérode, qui avait alors 18 ans, pour lui faire admirer sa précocité oratoire. Mais la rencontre fut un échec : on dit qu'Hérode faillit se jeter dans le Danube Aussi le père d'Hérode, pour perfectionner l'éducation oratoire de son fils, le confia à un célèbre rhéteur, Scopelianus, maître d'éloquence à Smyrne qui avait fait une carrière brillante et honorée et avait instruit la jeunesse dorée de tout l'Orient. [...]
[...] Hérode Atticus était un propriétaire foncier : il possédait des terres en Attique, en Corinthie et dans plusieurs endroits du Péloponnèse. On pense qu'il était également prêteur d'argent. Ses réalisations en Grèce o Un bon citoyen à Athènes A Athènes d'abord, Hérode est un bon citoyen puisqu'il honore les dieux de la cité. Il s'occupe avec envergure et dépense beaucoup pour les fêtes panhelléniques. Il se veut aussi être le promoteur de sa cité (un souci aiguisé par l'âpre rivalité qui oppose les cités entre elles : chaque évergète a à cœur de doter sa cité des édifices les plus beaux, quitte à s'y ruiner). [...]
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