Héritages d'Alexandre le Grand, mémoires, IVe-IIIe siècles avant J.-C., Philippe II de Macédoine, Empire perse, Babylone, hellénisme, monde grec, diadoques, Perdiccas, dynastie argéade, Philippe Arrhidée, Ptolémée, Lysimaque, Antigone, Séleucos, Cassandre, Roxane, Lagides, épigones, invasion romaine
Père d'Alexandre le Grand, Philippe II devient roi de Macédoine en -359. Auteur de réformes, il a posé les premiers jalons de sa domination, menant, tout au long de son règne une politique d'expansion. Ainsi, il parvint à vaincre définitivement les cités grecques à Chéronée en -338, aux côtés d'Alexandre. Assassiné en -336, Philippe II fut longtemps considéré comme un ivrogne barbare, mais ses entreprises permirent à son fils de réaliser son oeuvre. Alexandre le Grand succède à son père à l'âge de vingt ans et hérite du puissant état de Macédoine. Ayant eu Aristote pour précepteur, il reçoit une éducation typiquement grecque s'identifiant à cette culture, ainsi qu'aux héros achéens. En -334, après avoir imposé son autorité au sein de son royaume, Alexandre part à la conquête de l'empire achéménide. Il entreprend d'éliminer Darius III, tout en libérant l'Asie de cette domination, à l'image des héros achéens.
[...] Elle s'achève en -197 avec une victoire romaine, marquant le début de l'impérialisme romain en Grèce et la fin de l'hégémonie macédonienne. La guerre Antiochique suit en -192, annexant des territoires séleucides. Enfin, la quatrième guerre de Macédoine fait d'elle une province romaine en -146 et le premier territoire hellénique intégré sous cette hégémonie. Ainsi, la présence romaine dans le monde hellénistique dès -212, marque le début du déclin de ces royaumes et du monde hellénistique, progressivement conquis par Rome. [...]
[...] En effet, cela est d'autant plus visible dans les années qui suivirent avec la guerre des diadoques. II. Des tensions menant progressivement à la guerre des diadoques, ayant pour conséquence, la fin de l'idéologie d'unité de l'empire d'Alexandre. A. L'élimination des grands Diadoques impulsant le partage de Triparadisos Des tensions apparaissent rapidement et mènent à de nouveaux partages, impulsés par la mort des premiers diadoques. Et pour cause, si Perdiccas tente de se rapprocher de la dynastie Argéade pour s'imposer comme successeur grâce à des alliances matrimoniales, il provoque la formation d'une coalition contre lui, à l'initiative d'Antipater. [...]
[...] Alors, s'ils ne sont pas les héritiers directs de ce dernier, et que son héritage n'est plus intact, ils s'inscrivent néanmoins dans sa continuité. De plus, les épigones, pour la plupart, fils de diadoques, ont grandi avec ces héritiers, ayant côtoyé Alexandre. Il apparaît donc évident qu'ils continuent à porter son héritage et ses mémoires auprès des générations futures. Toutefois, ces derniers furent rapidement mis à mal par la présence romaine dans le monde hellénistique. C. Le début de l'invasion romaine au IIIe siècle, fragilisant rapidement les royaumes Les premières décennies des épigones furent marquées par des guerres, mais un équilibre des puissances. [...]
[...] Antigone remplace Perdiccas et est chargé de la lutte contre Eumène. Ptolémée demeura en Égypte, Séleucos obtint la Babylonie et Antipater remplaça Cratère. Antipatros mourut l'année suivante transférant sa charge à un officier, mais son fils Cassandre récupéra toutefois la régence des rois. Si Philippe Arrhidée fut assassiné par d'Olympias notamment, Cassandre assassinat Roxane et son fils en 310. En somme, ces premières guerres mirent fin au triumvirat, imposant un nouveau partage en -320 et en dépit de l'identification des diadoques, finirent par anéantir la dynastie Argéade. [...]
[...] Ainsi, ces termes impliquent une notion de transmission entre générations. Alors, dans quelle mesure, face à l'anéantissement progressif de l'idéologie d'unification de l'empire d'Alexandre, son héritage et ses mémoires se transmettent-ils au lendemain de sa mort et jusqu'au début de l'invasion romaine ? Ainsi, le décès du souverain entraîne une succession peu évidente, engendrant rapidement des tensions entre ses héritiers, les diadoques. Ces conflits finissent par se pacifier, bien que l'invasion romaine émerge progressivement. I. Une succession qui n'a rien d'évident A. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture