Effondrement de Sparte, échec de l'hégémonie de Sparte, Athènes, Grèce, roi perse Darius, Artaxerxès, Cyrus le Jeune, politique asiatique spartiate, Timocratès de Rhodes, Agésilas, oligarques laconisants, néodamodes, Grèce d'Europe, Thébains, Athéniens, Chabrias
En 404, Athènes a perdu toutes les bases de sa puissance (empire, flotte, fortifications/longs murs qui liaient Athènes avec le port du Pirée qu'elle a été obligée de détruire). Sparte est alors la seule grande puissance en Grèce (puissance qu'elle perd au bout de 40 ans).
[...] En 400, à l'appel des cités d'Asie sous la menace des Perses qui reprennent des terres, les spartiates renvoient une expédition avec 1000 néodamodes et 4000 Péloponnésiens. En 396, Agésilas prend la tête d'une autre expédition sous le conseil de Lysandre (2000 néodamodes et 6000 péloponnésiens). En 395, Tissapherne (qui a fait tuer Cyrus le Jeune) est vaincu par Agésilas et exécuté sur ordre de la reine mère perse. B. L'échec de la politique asiatique spartiate L'échec de la politique asiatique spartiate s'explique par le retournement de l'alliance perse. [...]
[...] Ils font partis de l'armée à vie, ils sont syntetagménoi, ceux-ci n'ayant pas de terres, ils n'ont aucun moyen de subsister en tant de paix, ils représentent alors un danger encore plus grand pour la cité de Sparte (avec plus d'armes et très bon entraînement) c'est pour cette raison qu'elle utilise une politique impérialiste (pour éviter une révolte des néodamodes). Les expéditions spartiates en Asie : dès 401, Sparte se lance dans des expéditions dont le but est d'envoyer les néodamodes le plus loin possible de la ville de Sparte. À la mort du roi perse Darius, Artaxerxès doit monter sur le trône. Mais son frère Cyrus le Jeune veut le trône, c'est l'alliance avec les spartiates pour prendre le trône. Mais lors d'une bataille, Cyrus le Jeune meurt, ainsi les spartiates font demi-tour, sous les ordres de Xénophon. [...]
[...] Le traité d'Antalcidas ou la 1re paix du roi a lieu. En 386 c'est le décret du roi de Perse : le roi affirme sa suzeraineté sur les cités grecques d'Asie mineure [décret accepté par les Grecs], il accorde l'autonomie des cités grecques d'Europe sauf trois Lemnos, Imbros et Skyros [trois îles reconnues comme propriété d'Athènes]. Antalcidas : spartiate. En 386, Athènes ayant peur d'être attaqué par les Perses, signe ce traité. Cette paix redonne l'hégémonie à Spartes et fin de la guerre de Corinthe. [...]
[...] En 362, les spartiates et les Thébains se retrouvent à Mantinée, et Epaminondas arrive à les vaincre, mais il se fait tuer pendant le combat. Avec sa mort, l'hégémonie thébaine se termine. Donc aucune cité n'a réussi à prendre la domination de la Grèce, et Thèbes a ouvert une voie royale à la Macédoine. Et en 360, Philippe II devient roi de Macédoine. [...]
[...] Les Spartiates considèrent que Lysandre a trop de pouvoir (prestige en Asie, considéré comme un roi voire un dieu, car il reçoit des récompenses qu'on donnait aux dieux) et il n'obéit aux ordres de la cité de Sparte. Lysandre n'a alors plus aucune fonction dirigeante à Sparte. À Sparte il y a 2 rois de deux grandes familles or Lysandre n'est pas issu de l'une de ces deux familles. Ne pouvant pas devenir roi, il aurait pu devenir un tyran. Il y a l'aggravation de la menace intérieure à Sparte. En 404, paix, mais les Spartiates sont dans une situation dangereuse. [...]
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