Guerre du Péloponnèse, hégémonie athénienne spartiate, Attique, guerre de Corinthe, bataille de Leuctres
La fin de la guerre du Péloponnèse fût marquée par la capitulation d'Athènes. Pour la Grèce, le conflit qu'avait été la guerre du Péloponnèse, s'était avéré être des plus dévastateur. En effet Sparte se retrouve avec les deux tiers de son armée en moins, l'Attique était en ruine, l'afflux d'or perse avait abouti à une forte inflation de la monnaie grecque.
La fin de la guerre du Péloponnèse fût marquée par la capitulation d'Athènes et par son humiliation dans tout l'Attique.
Cette guerre qui avait duré pas loin de trente ans, était un échec capital, lui faisant perdre son empire et sa suprématie. La cité d'Athènes fût contrainte à détruire les longs murs, détruire sa flotte et ne garder que douze trières, dissoudre la ligue de Délos et rentrer dans la ligue du Péloponnèse, et enfin à instaurer un système oligarchique. Ce dernier était composé de trente magistrats mettant ainsi fin à la démocratie Athénienne.
Ce régime devint rapidement une tyrannie éliminant les ennemis politiques et abolissant le droit d'éduquer. Cette tyrannie ne dura que de 404 à 403, grâce à Thrasybule.
[...] Sur le continent grec, l'hégémonie spartiate entraîne le mécontentement des autres cités grecques encouragé par les Perses qui leur versent de l'argent pour punir Sparte de sa trahison La Ligue du Péloponnèse ne mis pas longtemps à se dissoudre, les Corinthiens et les Thébains étant frustrés. De plus l'or perse, permis aux ennemis de Sparte de rallier à leur cause les cités ayant quitté la Ligue du Péloponnèse. On peut ainsi voir naitre une alliance entre Thèbes, Corinthe, Argos et Athènes, qui défit Sparte à la bataille d'Haliarte, ou Lysandre mourut, en 395 avant Jésus Christ. [...]
[...] Thèbes délivré de la domination Spartiate. Lors d'une campagne à l'encontre d'Olynthe en Chalcidique, le général spartiate Phoibidas dévie son armée pour se venger de Thèbes qui s'est opposé à lui fournir un contingent et s'emparer de la cité où il laisse une garnison. Cette attaque contre Thèbes constitue une infraction de la paix d'Antalchidas et une violation de serment considérer comme impie. Mais dès 379/378, les démocrates thébains réussissent à renverser le régime oligarchique et à chasser les spartiates. [...]
[...] En effet même si Sparte était devenu la nouvelle puissance de la mer Égée, elle ne garda pas ce titre longtemps. Et ce, principalement parce que à la natalité était trop faible et la mortalité de la cité trop élevée. Même si tout à était mis en œuvre pour garder la souveraineté des Lacédémoniens dans l'empire grec. Nous verrons en quoi celui-ci se mis à se dissoudre peu à peu En vue du contexte que nous avons présenté, nous verrons les éléments menant à une division de la ligue du Péloponnèse, et ce, par suite logique à la guerre de Corinthe (394-386) et enfin à la défaite de Sparte lors de la guerre contre Thèbes : I. [...]
[...] Il sera engagé en tant que mercenaire par les Perses et partira combattre pour les intérêts Perses sans l'accord politiques d'Athènes. Il prend la cité de Mélos puis se rend à Athènes avec sa flotte et l'or perse. Il s'agit d'un évènement symbolique pour les athéniens car il repare une partie des longs murs alors qu'une clause de 404 l'interdisait. Sa réputation n'en devient que meilleurs et est considérer comme un libérateur. Toujours dans les intérêts Perses, il prend Lemnos, Imbros et Skyros. On peut ici y voir une sorte de renaissance de l'impérialisme. [...]
[...] av. J.-C. ; Paris : Éd. [...]
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