Cours d'Histoire ancienne (niveau Licence) sur les Guerres médiques qui opposèrent les Grecs et les Perses vers 490 et 480 av. J.-C. Il retrace l'essentiel à savoir sur le sujet, notamment les causes, le déroulement des batailles (Marathon, les Thermopyles, Salamine) et les conséquences des guerres médiques.
[...] II La première guerre médique (vers 490 av. J.-C.) : la victoire des hoplites athéniens 1 L'expédition perse Les perses qui souhaitaient sécuriser leurs frontières occidentales et économiser leurs forces armées, envoyèrent des ambassadeurs dans les cités grecques afin de leur réclamer la terre et l'eau expression qui concrètement servait à demander des tributs en signe de soumission aux Perses et au Grand Roi. Les cités d'Athènes et de Sparte décapitèrent sans hésiter les ambassadeurs perses afin d'indiquer leur refus de soumission. [...]
[...] Conclusion En seulement 20 ans, les guerres médiques bouleversèrent profondément le monde grec. A plusieurs reprises, le monde grec et toutes ses singularités faillirent disparaître pour se fondre dans un empire dirigé par les Perses mais parallèlement, à cela, les guerres médiques renforcèrent l'idée d'une unité panhellénique, d'une culture commune à tous les grecs, qu'ils soient Athéniens, Spartiates, ou Ioniens. L'unité, les stratégies militaires et le bon sens de leurs chefs ont permis aux Grecs de résister et de repousser les Perses qui trop confiants en leur supériorité numérique, ignoraient les stratégies militaires et se montraient désorganisés lors de plusieurs batailles décisives comme celles de Marathon et de Salamine. [...]
[...] Mais à partir du Vème siècle av. J.-C., les Perses, peuple encore peu connu des habitants de la Grèce continentale, tentèrent d'étendre leur domination sur le monde grec. Les cités grecques allaient alors être contraintes de faire face aux Perses qui faisaient alors figure d'ennemi invincible. Certaines cités se soumirent aux Perses sans résister, d'autres comme Athènes et Spartes qui étaient pourtant des rivales habituées à se mépriser et à se faire la guerre entre elles, décidèrent de faire front commun pour tenter de repousser l'ennemi redoutable que constituait les Perses. [...]
[...] J.-C., Athènes était ainsi devenue avec environ 200 trières, la première puissance navale des cités grecques. La force d'Athènes ne résidait plus dans ses hoplites qui avaient gagné la bataille de Marathon, elle résidait désormais dans ses rameurs qui allaient gagner la bataille de Salamine et sauver le monde grec La bataille des Thermopyles et le saccage d'Athènes Face au retour des Perses qui s'étaient longuement préparé à leur revanche et qui avaient décidé d'en finir définitivement, les Grecs furent plus unis que lors de la première guerre médique : les deux rivales qu'étaient Athènes et Sparte furent côte à côte et se partagèrent les commandements des différentes armées grecques. [...]
[...] Les Péloponnésiens qui contrairement au Athéniens, avaient refusé de quitter leurs cités et avaient opté pour la construction de murailles fortifiées, décidèrent alors d'aller affronter l'armée terrestre perse de Mardonios qui fut anéantie à Platées en 479 av. J.-C., mettant fin à la présence d'armées perses en Grèce continentale. Parallèlement à cette victoire terrestre, les Grecs remportèrent une nouvelle victoire navale au Cap Mycale, qui permit la libération des îles et des cités de la côte d'Asie mineure de l'emprise perse. Après ces dernières victoires, le danger perse était définitivement écarté, les Grecs détenant désormais la maîtrise de tout l'espace égéen. [...]
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