Au Vème siècle avant Jésus-Christ, une guerre générale se déclencha en Grèce, mettant aux prises toutes les cités grecques, de l'Attique aux côtes d'Asie Mineure, en passant par le Péloponnèse. De 431 à 404 avant J-C, elle opposa les deux grandes cités dominantes Sparte et Athènes, autour desquelles s'étaient liguées les autres cités.
Nous allons tenter de faire apparaître les traits principaux de cette guerre avec l'esprit de Raymond Aron. La connaissance de cette guerre nous est possible grâce à l'ouvrage de Thucydide, un citoyen athénien qui écrivit La Guerre du Péloponnèse. Ce livre retrace toute l'histoire de la guerre. Cependant nous ne nous attarderons pas sur des considérations historiques pures dans notre analyse, notre but étant de faire apparaître les idées fondamentales de Raymond Aron. Les précisions historiques s'imposeront d'elles même dans la mesure où elles seront indispensables à l'illustration de la pensée d'Aron.
Selon le propos d'Aron, il convient de s'interroger sur les questions suivantes si nous voulons atteindre la compréhension des événements qui se déroulèrent durant la guerre du Péloponnèse.
Quelles ont été les coalitions aux prises ? Quels sont les instruments de la puissance exercée par chacun des Etats-chefs ? Quelles sont les relations entretenues entre l'Etat-chef et ses alliés ?
En premier lieu, nous tenterons de décrire le système des cités grecques à la veille de la guerre du Péloponnèse. Nous nous intéresserons à la configuration du rapport des forces au sein de ce système, ainsi qu'à la part d'homogénéité ou d'hétérogénéité qu'il contient. Nous présenterons chaque camp, montrant qu'il existe des points communs aux deux, mais aussi des particularités. Ces éléments nous permettrons d'aborder notre deuxième partie avec la clarté nécessaire.
Notre deuxième partie portera sur les caractéristiques de la guerre. Quelles ont été les occasions ou les causes de la lutte à mort ? Quels ont été les buts de chacune des coalitions ? Par quels moyens ont-elles pu y parvenir ?
Nous nous attacherons à étudier les origines de la guerre, ainsi que les buts recherchés par les deux coalitions. Puis nous tenterons de montrer que la guerre du Péloponnèse revêt un caractère total et absolu.
L'étude de ces différents points, avec les idées de Raymond Aron, devrait nous permettre de comprendre les mécanismes qui jouèrent dans cette guerre. Ainsi, la guerre du Péloponnèse n'aura plus de secret pour nous.
[...] Quelles ont été les occasions ou les causes de la lutte à mort ? Quels ont été les buts de chacune des coalitions ? Par quels moyens ont-elles pu y parvenir ? Nous nous attacherons à étudier les origines de la guerre, ainsi que les buts recherchés par les deux coalitions. Puis nous tenterons de montrer que la guerre du Péloponnèse revêt un caractère total et absolu. L'étude de ces différents points, avec les idées de Raymond Aron, devrait nous permettre de comprendre les mécanismes qui jouèrent dans cette guerre. [...]
[...] De plus, elle doit entrer dans la ligue du Péloponnèse et abandonner sa constitution démocratique pour une oligarchie de trente tyrans. Conclusion L'analyse à laquelle nous venons de procéder nous a permis de répondre aux questions posées en introduction. Nous avons pu mettre en valeur les coalitions aux prises durant la guerre du Péloponnèse, avec d'une part Athènes et la ligue de Délos, et d'autre part Sparte et la ligue du Péloponnèse. L'étude de chacun des deux Etats dominants a révélé que l'instrument de puissance athénien était maritime et financier tandis que celui de Sparte était terrestre et basé sur la spécificité du régime oligarchique qui unissait les cités de sa ligue. [...]
[...] Il mourut le 17 octobre 1983 à Paris. Sparte était appelée Lacédémone par les anciens. Ce nom désigne à la fois la cité et l'Etat spartiate, le nom de Sparte étant employé pour désigner la cité en elle-même. Changement d'alliance. En effet, un traité passé entre Sparte et Athènes interdisait une cité engagée de changer de camp. Citation empruntée à Thucydide dans son livre La guerre du Péloponnèse. Corcyre était une colonie de Corinthe dont elle s'était détachée après une guerre sanglante. [...]
[...] En effet, Corinthe fait partie de la ligue du Péloponnèse. [...]
[...] La ligue du Péloponnèse se constitua à la fin du VIème siècle avant C. L'expression ligue du Péloponnèse est une expression contemporaine utilisée par les historiens. Elle recouvre les Lacédémoniens[1] et leurs alliés. Il est difficile de mesurer l'étendue exacte de cette ligue, d'autant que tous les alliés de Sparte n'en font pas partie. Cependant, tous les Etats du Péloponnèse y participent, à part l'Argolide et l'Achaïe. La ligue du Péloponnèse a des buts purement défensifs, mais permet à Sparte de concentrer des forces militaires importantes dont elle est le chef. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture