En 431 éclate à nouveau un conflit entre Athènes et les Péloponnésiens bien connu grâce à Thucydide, dont les Helléniques de Xénophon prennent la suite en 411. En apparence, c'est seulement la continuation de la lutte qui n'avait pris fin en 446 que par une paix boiteuse. En fait, l'atmosphère a changé du tout au tout : les succès et l'orgueil des Athéniens exaspèrent les cités restées indépendantes ; c'est une lutte à mort qui commence, une lutte interminable de près de trente ans. La « cause vraie » du conflit est-elle à chercher dans le heurt de l'impérialisme d'Athènes contre la volonté d'indépendance et les intérêts commerciaux de quelques grandes cités restées autonomes ?
[...] La paix de Nicias est rompue et les Spartiates envoient Gylippe en Sicile. Le tournant en Sicile : le spectacle de la débâcle athénienne - La bataille décisive se joue de nuit sur le plateau des Epipoles, en août 413 : les Athéniens, d'abord victorieux, se font refouler et le combat se termine en désastre. Ainsi, en un an, la situation a été complètement retournée et le problème qui se pose désormais aux Athéniens est d'assurer leur retraite. Celle-ci aurait été aisée si Nicias n'avait pas perdu un temps précieux. [...]
[...] Il parvient à faire signer une quadruple alliance défensive, prévue pour 100 ans, entre Athènes, Argos, Elis et Mantinée. Elle n'interviendra militairement qu'avec des moyens limités. - En 419, Argos attaque Epidaure et Athènes envoie Alcibiade avec 1000 hoplites, tandis que les Spartiates qui ont fait venir 300 hommes à Epidaure, hésitent à envahir le territoire d'Argos. Au cours de l'été suivant, ils se décident à réagir et Agis envahit Argos à la tête d'une très grande armée. Les Spartiates remportent une grande victoire à Mantinée en août 418. [...]
[...] Les hommes de cette petite île sont tués, les femmes et les enfants réduits en esclavage. L'expédition en Sicile se veut une démonstration de la puissance athénienne - En 416, Ségeste, attaquée par Sélinonte et Syracuse, fait appel à son alliée Athènes. Les partisans de la paix, menés par Nicias, y sont opposés, mais les jeunes, menés par Alcibiade poussent à l'expédition. Finalement, une flotte luxueusement équipée quitte Athènes dans une grande exaltation guerrière, en juillet 415. - La première erreur a été d'envoyer trois chefs, aux stratégies différentes. [...]
[...] Ils sont las d'une guerre qu'ils n'imaginaient pas si longue. Cléon fait échouer les négociations de paix en réclamant les ports de Mégare, Trézène et l'Achaïe, ce qu'il est difficile aux Spartiates d'accepter. - Cléon, critiqué, retourne la faute contre les stratèges et, pris au piège, promet la victoire avant vingt jours. Contre toute attente et grâce à la compétence de Démosthène, il tient son pari. Les conséquences de la bataille de Sphactérie sont très importantes. Le moral des Spartiates est ébranlé : ils peuvent être vaincus sur terre et ils préfèrent la reddition à la mort. [...]
[...] Les troupes de Nicias subissent un carnage dans l'Assinaros. Ils sont tous deux exécutés malgré Gylippe et les hommes qui n'ont pu s'enfuir ou qui ne sont pas devenus les esclaves de ceux qui les avaient capturés sont enfermés dans les Latomies avant d'être vendus comme esclaves. La chute d'Athènes (413-404) qui perd sa puissance militaire et son empire La révolte de l'Ionie - Les alliés, dans la mesure où Athènes paraît avoir perdu la maîtrise des mers, n'hésitent pas à faire appel à Sparte, comme l'Eubée ou Lesbos. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture