L'Antiquité grecque et latine couvre la période allant du deuxième millénaire avant notre ère jusqu'en 476. Toutefois le sujet concerne plus précisément l'Antiquité classique grecque (Vème siècle avant JC) jusqu'à la chute de l'Empire romain, puisque c'est à cette époque que l'Histoire fait ses premiers pas, tentant de distinguer mythes et événements historiques.
Il est évident que les guerres antérieures sont mal connues du fait de l'absence d'historiens véritables, et cela prouve que l'Histoire n'a pas de sens en elle-même, et que ce sont les Hommes, et plus particulièrement les historiens, qui lui donnent du sens (...)
[...] II) Pourquoi écrire l'histoire des guerres ? Héritage de la tradition littéraire grecque L'Iliade et l'Odyssée ont une grande influence dans la littérature grecque à l'époque archaïque. Encore à l'époque classique, les auteurs y font référence. Les odes lyriques célèbrent les victoires des athlètes à la fin du VIème siècle et au Vème siècle, on fait allusion aux guerres médiques. Il s'agit donc d'une littérature qui loue les triomphes et exalte l'héroïsme. D'autre part, le théâtre tragique est un genre qui se développe et le thème de la guerre est omniprésent. [...]
[...] Enfin, Tite-Live se méfie des traditions. A défaut d'une vérité implacable, il recherche ce qui est le plus probable, et il est assez impartial. En général, on peut noter un réel effort d'impartialité, d'exactitude et de fidélité chez les historiens. conclusion : Il apparaît clairement que la guerre est un sujet cher aux historiens du fait de l'omniprésence des conflits et de la volonté de se forger une identité par une étude du passé. On peut ainsi présumer que l'action des historiens, leur analyse du passé et notamment de la guerre, a permis l'émergence du sentiment nationaliste. [...]
[...] Athènes avait choisi de laisser les Spartiates, dirigés par Archidamos II, occuper l'Attique et de concentrer ses efforts sur la guerre navale. Les défections se multiplièrent dans la ligue, mais Athènes, vaincue à Platées, fut victorieuse à Sphactérie ; la paix fut conclue par Nicias en 421 av. J.-C., pour trente ans : elle rétablissait le statu quo et laissait donc les tensions en suspens. Dans le troisième conflit Alcibiade lança Athènes dans une expédition en Sicile au résultat doublement désastreux : d'une part, elle fut un échec total ; d'autre part, elle relança le conflit. En 404 av. [...]
[...] Son œuvre est l'histoire de la guerre du Péloponnèse qui opposa de 431 à 404 les deux grandes cités grecques, Athènes et Sparte et mobilisa à leurs côtés presque toutes les villes grecques. Elle ne la raconte pourtant pas jusqu'au bout. Elle se présente en huit livres : le premier évoque les causes de la guerre ; la guerre commence au deuxième et elle se poursuit d'année en année pendant les dix premières années de la guerre, jusqu'à la paix de Nicias en 421. [...]
[...] Curieusement, le chef politique intéresse plus l'historien que le chef militaire : Démosthène n'a droit qu'à de rapides mentions de ses campagnes, tandis que l'historien s'attarde sur Cléon ; il fait la part belle à Périclès. C'est donc l'intelligence politique associée à l'intelligence stratégique puis tactique qui intéresse Thucydide. L'historien est contemporain des sophistes, des premières sciences et de la médecine et il veut appliquer les mêmes exigences intellectuelles à l'histoire. Cette guerre était ce qui avait passionnément retenu son attention ; mais c'était aussi le seul domaine dans lequel ses exigences d'historien scientifique puissent trouver à se satisfaire puisque l'enquête directe et la critique systématique devenait possible à propos d'événements si récents. [...]
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