La guerre n'est pas un fait constant et universel, il y a des Sociétés qui ne la connaissent pas. Pour les Grecs des époques archaique et classique, la guerre est évidente. "Polemos a engendré le Monde, Polemos règne sur le Monde" écrit Héraclite au début du Ve siècle avant JC, entendant par là que la guerre (polemos) était la loi-même de l'Univers : de fait, on est marqué par le caractère omniprésent de la guerre en Grèce ancienne. C'est un phénomène capital de l'histoire grecque dans la longue durée, et ses liens avec l'économie sont éminents. Mais une question se pose alors : pourquoi la guerre a-t-elle dans le monde des cités, une telle importance ?
[...] A partir du VIIe siècle avant JC, la Révolution hoplitique engendre une toute nouvelle conception des rapports sociaux grâce notamment à sa nouvelle technique de guerre et le comportement qu'elle implique pour ses guerriers. La guerre est un moyen d'acquisition de richesses, d'esclaves, de butin; c'est aussi une activité qui stimule certaines productions artisanales et contribue à la diffusion de la monnaie. Enfin, les innovations dans l'art de la guerre à la fin du Ve siècle rendent son financement de plus en plus onéreux d'où la lassitude générale et la diffusion de l'idéal panhellénique. [...]
[...] La remise en cause de la guerre au IVe siècle. Les transformations amorcées auparavant s'affirment et le coût de la guerre augmente. En parallèle se développe l'idéal panhellénique dont Isocrate est le partisan infatigable : la paix est souhaitable entre les Grecs et la guerre doit être livrée aux Perses, dont l'or entretient les divisions grecs. III Guerre et paix entre cités. Le régime des cités dans la Grèce classique semble avoir réuni toutes les conditions pour entretenir un état de guerre réciproque presque perpétuel. La guerre permanente. L'exception. [...]
[...] Pour les Grecs des époques archaïques et classiques, la guerre est évidente. Polemos a engendré le Monde, Polemos règne sur le Monde écrit Héraclite au début du Ve siècle, entendant par là que la Guerre ( Polemos) était la loi même de l'Univers; de fait, on est marqué par le caractère omniprésent de la guerre en Grèce ancienne. C'est un phénomène capital de l'histoire grecque dans la longue durée, et ses liens avec l'économie sont éminents. Mais une question se pose alors : Pourquoi la guerre a-t-elle dans le monde des cités, une telle importance ? [...]
[...] Les guerres entre états souvent très proches, se multiplient et se terminent parfois par l'élilination du vaincu. On lutte pour sa survie. Les cités renforcent leurs ouvrages défensifs qui demeurent efficaces jusqu'aux guerres Médiques. Le tournant intervient après la sévère défaite surbie par les Spartiates à Hysai, ils prennent d'un coup l'armement et le mode de combat hoplitique. Une formation tactique inédite. Chaque combattant équipé d'un cuirasse de bronze, d'un casque, de jambières : de la main gauche il tient le bouclier rond à double pognée interne, de la droite, il porte la longue lance d'estoc. [...]
[...] Le guerrier archaïque, qui est-il ? Le comportement du guerrier dans l'épopée et dans la tradition mythique se caractérise par l'exploit singulier, l'état de fureur preuve de vaillance, le guerrier hors de lui-même possédé de la folie furieuse. Le combat individuel met en jeu l'honneur du guerrier, la plus haute reconnaissance d'autrui. Le guerrier est livré à lui-même pour une lutte à mort. La phalange : problèmes et controverses. Au début du Vie siècle avant JC, apparaît dans le Péloponnèse un nouvel armement et la façon tout aussi nouvelle de s'en servir. [...]
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