La grèce antique

Résumé du document

La Grèce antique est morcelée en cités. Le monde grec est très étendu et n'a rien à voir avec la Grèce contemporaine que l'on connaît. Les cités grecques, bien qu'éparpillées tout autour de la Méditerranée, s'y reconnaissent.
La Grèce en elle-même est composée à 80% de montagnes. Les Grecs sont donc avant tout des paysans. Les montagnes sont certes peu élevées. Les vallées sont isolées, ce qui rend les communications difficiles. Il y a en Grèce deux grandes plaines (voir carte), la Pinde et l'Arcadie. Au Nord, on trouve deux autres grandes plaines, la Macédoine et la Thessalie.
Les cités se développent, telles Athènes, Sparte ou Thèbes. La Grèce comprend aussi un chapelet d'îles, les Cyclades ainsi que la Crète. Les cités grecques sont partout : en Asie Mineure, au Sud de l'Italie (alors appelée Grande Grèce) ou encore en Sicile. Une cité est fondée dans le Sud de la Gaule, Massilia. De même en Afrique, c'est Cyrène qui est fondée. La mer a donc un rôle capital dans la vie des cités. Aucune d'entre elles n'est située à plus de 90km de la côte.

Extraits

[...] Etre citoyen, c'est avoir des droits politiques. Le citoyen peut siéger à l'Assemblée de la cité, il a accès aux conseils et aux magistratures selon le régime, il peut être jugé directement. Seuls les citoyens peuvent posséder une maison et des terres sur le territoire de la cité. Parfois et dans des cas rarissimes, ce droit est donné à des étrangers particulièrement méritants. Les citoyens peuvent participer à la vie religieuse. Les métèques aussi peuvent y participer et bénéficient de tribunaux particuliers. [...]

[...] Les lois deviennent publiques, gravées et affichées sur l'agora. Le monopole aristocratique dans la justice est brisé par la disparition de l'arbitrage. II- L'arrivée de la tyrannie Les causes de la tyrannie La tyrannie est le pouvoir d'un seul obtenu illégalement, généralement par la force Athènes se développe économiquement grâce à l'oléiculture au détriment de la céréaliculture car elle rapporte plus. Athènes devient dépendante des importations de céréales. La céramique d'Attique se développe aussi et Athènes la produit de manière presque industrielle afin de l'exporter. [...]

[...] On attribue aux femmes spartiates aussi les apophtegmes, qui sont des dictons courts moralisateurs et civiques. Sparte s'est vu parfois accuser de gynécocratie (le pouvoir des femmes) mais c'est largement exagéré. Les femmes restent l'incarnation du civisme et les garantes des traditions. La femme spartiate a un statut à la fois ordinaire et original. Elle doit faire des enfants mais sa dimension civique est supérieure aux autres femmes grecques. La guerre C'est un état endémique dans la Grèce antique. La guerre modèle un certain nombre de comportements. [...]

[...] La syssition C'est un repas collectif quotidien qui réunit l'ensemble des citoyens. Les banquets collectifs sont une pratique courante. C'est l'une des originalités de Sparte. La non-participation entraîne l'exclusion de la citoyenneté. Le banquet est payant et chaque mois, le citoyen doit donner un certain nombre de produits tels de l'orge, du vin, du fromage, des figues ou des oboles, des pièces en argent. Ceux qui ne peuvent pas payer ces denrées tombent dans la catégorie des Inférieurs : ils sont libres mais non citoyens. [...]

[...] Il y a donc 30 trittyes. En prenant une trittye de l'Asty, de la Mésogée et de la Paralia, on forme une tribu. Chaque tribu fournit 50 bouleutes qui formeront une prytanie. Il n'y a donc plus de solidarité régionale puisque chaque bouleute vient d'un territoire différent de celui de son voisin. Le seul point commun est donc la cité, Athènes. Le seul but doit donc être le bien commun. Réformes des magistratures Un archonte est créé. Les archontes sont tirés au sort et non plus élus, ce qui évite les luttes d'influences exercées avant pour être élu. [...]