Gouvernements antiques, sociétés en mutation, monde grec, IIIe-Ier siècles av. n. è., Egypte lagide, Asie séleucide, Macédoine antigonides, diadoques, Alexandre le Grand, épigones, hellénisme, expansion romaine, Méditerranée romaine, koina, guerres puniques, Philippe V de Macédoine, traité de Thessalie, arbitrage romain, paix d'Apamée
En -49, à la veille de la guerre entre Pompée et César, la totalité de la Méditerranée est contrôlée par Rome et seul le royaume Lagide est alors le dernier à subsister. Et pour cause, à sa mort en -323, Alexandre le Grand laisse comme héritage à ses diadoques un ensemble de territoires disparates et non unifiés, souvent qualifiés d'empires. Cet immense territoire suscite entre ceux désignés comme les héritiers du roi de Macédoine pas moins de quarante années de guerres pour s'imposer comme successeur du mythe qu'il fut. Alors, au lendemain de la disparition du dernier des diadoques, en -281, dudit empire sont nées et subsistent trois grandes monarchies. Il s'agit tout d'abord de la Macédoine aux mains des Antigonides, mais également de l'Egypte lagide et de l'Asie séleucide.
[...] Cependant, ces confédérations sont de plus en plus confrontées à l'apparition de Rome, dont les contacts s'intensifient progressivement avec le monde grec. II. L'intégration progressive de Rome au sein du monde grec Les contacts entre Romains et Grecs ne sont pas une nouveauté. En effet, ces derniers préexistaient déjà, en témoigne l'ambassade romaine envoyée à Athènes au Vème siècle av. J.-C., afin de s'inspirer du droit grec. Cette dernière donnera lieu à la loi des Douze Tables, qui constitue alors le premier corpus de lois romaines écrites. [...]
[...] Gouvernements et sociétés en mutation dans le monde grec (IIIe-Ier siècles av. n. è.) « De fait, toutes les guerres de cette époque conduisaient l'Asie à sa perte : on aurait dit qu'elle était la proie du plus fort » disait Justin, à propos de la soumission de la Méditerranée au joug romain. En à la veille de la guerre entre Pompée et César, la totalité de la Méditerranée est contrôlée par Rome et seul le royaume Lagide est alors le dernier à subsister. [...]
[...] Ce dernier passa sous la domination des Lagides aux alentours de -291 et avant de disparaître pour réapparaître aux alentours de 200, sous l'influence de Rhodes. Ainsi, il est vain de nier que les confédérations fleurissent à nouveau à partir du IIIe siècle. Si ces dernières sont parfois dissoutes, pour, dans certains cas, se reconstruire à nouveau, comme c'est le cas du koina béotien, notamment reconstruit en 287. De fait, elles permettent aux cités/peuplades de s'allier et de se fédérer contre un ennemi commun. [...]
[...] En 196, Antiochos III accueille à sa cour Hannibal Barca, général carthaginois. Cet acte est pris comme une véritable provocation, car il s'agit de l'ennemi de Rome. Quant aux Étoliens s'opposant à l'ingérence romaine, ils invitent Antiochos en Grèce, qui déclare la liberté des cités. Les Romains entrent en guerre contre l'empire Lagide, qui finit par être contraint d'accepter la paix d'Apamée en 188. Particulièrement rude, car elle ampute une importante partie du territoire et l'indemnité est particulièrement importante ( talents). [...]
[...] Les relations nouvelles qui sont ainsi créées par les succès romains sont celles qui unissent un État patron à des États clients ». Néanmoins, la République finit par anéantir la Macédoine et avec elle, le monde hellénistique. À la mort de Philippe Persée lui succède et entend bien rétablir la puissance macédonienne. Cependant, ce dernier se heurte à nouveau à Rome et en -172, éclate la troisième guerre de Macédoine, qui engendre l'abolition de koinon béotien, structure particulièrement importante, réduite à une organisation kata polis. Les conséquences pour la Macédoine sont également catastrophiques. [...]
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