Durant de nombreux siècles, en Gaule, la religion officielle est le culte de Rome et d'Auguste, il permet d'asseoir le culte impérial ainsi que de fédérer les trois Gaules. Son président est choisi parmi les prêtres de Rome et d'Auguste. Jusqu'au milieu du IIIe siècle, la religion chrétienne n'est pas reconnue, or, pour être pratiqués officiellement, les cultes étrangers doivent être autorisés par le Sénat. Par conséquent, la religion chrétienne est illicite.
Mais l'attitude de Rome face à cet égard est l'ignorance et la tolérance tant que les pratiques religieuses ne troublent pas l'ordre public. D'autre part, le régime très restrictif du droit d'association, établi par César puis par Auguste, exigeait pour tout regroupement une autorisation préalable.
[...] La transmission du culte assurée par les clercs Le terme clerc prend son sens définitif au IVe siècle. Il vient du grec Kleros qui veut dire héritage. En 313, l'Empereur Constantin leur accorde l'immunité fiscale et les définit comme ceux qui se consacrent au ministère religieux et au culte divin En 394, St Jérôme explique que les clercs sont appelés ainsi car ils sont l'héritage du Seigneur. D'un point de vue juridique, les clercs font partie de l'ordre clérical. Ils se définissent comme ayant reçu une ordination. [...]
[...] La rumeur populaire finit également de discréditer les chrétiens, ils font des sacrifices. Compte tenu de ce qui précède, les persécutions vont s'intensifier. Diocletien organise les persécutions les plus sanglantes. En 304, le culte chrétien est interdit, les églises sont détruites, les biens du clergé confisqués, les membres du clergé arrêtés. Ces persécutions furent une vaine tentative pour anéantir le christianisme et les Romains ne purent que constater leur échec. En 312 Constantin se convertit au christianisme, entraînant l'arrêt des persécutions et la reconnaissance du culte chrétien. [...]
[...] La Gaule christianisée (IVe-Ve siècle) La Gaule christianisée est le témoin de l'expansion de la religion chrétienne en occident. Ce développement a été possible grâce à une organisation cléricale très structurée qui a permis l'établissement de la religion dans les villes de la Gaule romanisée mais aussi dans les régions de Gaule plus reculées, les campagnes. Durant de nombreux siècles, en Gaule, la religion officielle est le culte de Rome et d'Auguste, il permet d'asseoir le culte impérial ainsi que de fédérer les trois Gaules. [...]
[...] Cela était dangereux car cela nuisait au christianisme et donc nuire au christianisme équivaut à nuire à l'Empire. L'Empereur retient de l'alliance, l'idée concept de monarchie de droit divin. L'Empereur se présente donc comme le représentant de Dieu sur Terre. Le spirituel et le temporel doivent exister sans interférer l'un sur l'autre. Dans la réalité, l'Empereur romain ne respecte pas cette séparation. Ainsi Constantin intervient dans les questions de dogme mais aussi pour choisir les évêques. De la même manière, les évêques se permettent d'affronter l'Empereur et essayent d'influencer le gouvernement. [...]
[...] C'est donc un pas supplémentaire par rapport à l'édit de Milan, il abandonne donc la neutralité en choisissant un culte parmi tous les autres, les anciennes religions se maintiennent mais elles sont à terme condamnées. Les pratiques païennes, déviations hérétiques, seront pourchassées. A la différence des chrétiens auparavant, les païens ne seront pas persécutés. A partir de 380, l'attitude des chrétiens dans l'Empire se modifie, ils commencent à s'impliquer dans la vie de l'Empire et nombre d'entre eux entrent dans l'administration impériale. [...]
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