Synthèse réalisée dans le cadre du Concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) sur la christianisation de la Gaule.
[...] La christianisation de la Gaule . Christianisme né en Palestine dans le milieu juif. Christianisation est né des affrontements entre les juives au 1er siècle de notre ère. Prédication de Jésus de Nazareth né à Bethléem. Palestine très agitée (conquise par les romains). Changements progressifs à propos de la Bible hébraïque qui suscitent des réactions. Cf. les Hérodiens, les Sadducéens, les Ahorysiens et des sectes plus contestataires comme les Socéens, les Baptistes (St Jean Baptiste) et les Zélotes (extrémistes). Destruction du Temple de Salomon (mur des Lamentations) par les romains en 70. [...]
[...] La Gaule, comme les autres provinces romaines, a été christianisée mais tardivement. En 313, à l'avènement de Constantin qui donne par son édit de Milan la liberté de culte des chrétiens, le christianisme est faiblement implanté, sauf le long du grand axe de communication Rhin-Rhône. Deux siècles plus tard, la Gaule est presque toute entière chrétienne et joue dans le monde chrétien un rôle de premier plan. I. Le polythéisme de la Gaule romaine : Au Ier siècle après JC, la Gaule romaine est polythéiste. [...]
[...] En 325, le concile de Nice fixe le dogme chrétien. Les évêques élus par les communautés dirigent des espaces qui seront plus tard des diocèses. D'un empire aux cultes divers, il devient un Empire chrétien, où le christianisme est la seule religion officielle et où le paganisme est à son tour persécuté. Ce renversement se fait par une décision politique. Constantin, converti au christianisme, autorise par un édit de 313 la pratique de la religion chrétienne ; Théodose va plus loin. [...]
[...] Fin 4ème : St Martin de Tours se consacre à la christianisation des campagnes. Il partage son manteau avec un pauvre. Moine puis évêque de Tours vers 371, il entreprend d'évangéliser les campagnes. Il fonde de nombreuses paroisses rurales, en détruisant notamment les idoles, qu'il remplace par des chapelles. Il crée un certain nombre de monastères. Après sa mort en 397, son tombeau édifié à Tours devient un lieu de pèlerinage important pendant tout le Moyen Age. Dès la fin du IVème siècle, certains traits annoncent la chrétienté médiévale : naissance d'un clergé organisé, apparition de monastères, développement du pouvoir des évêques, lien étroit entre l'église chrétienne et le pouvoir politique Il faut souligner quelques limites à cette christianisation de la Gaule : les cultes païens restent vivaces dans les campagnes et l'église met du temps à christianiser certaines pratiques (Noël prend la succession de la fête du solstice d'hiver). [...]
[...] Elle s'implante principalement le long des axes routiers, des fleuves et des côtes et surtout dans la ville. Le grand axe Rhin-Rhône voit naître quelques foyers chrétiens. Lyon, évangélisée dès les années 170, et théâtre de persécutions en 177 (martyre de Lyon avec Eusèbe de Césarée qui est le père de l'histoire religieuse) comme celle de sainte Blandine, est une exception. Certaines caractéristiques de l'Empire romain permettent cependant au christianisme de triompher. Les évêques des premières chrétiennes s'appuient sur l'organisation administrative. [...]
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