Dès l'âge de 7 ans, les fillettes entrent dans le processus qui fera d'elles des épouses accomplies et des mères de futurs citoyens. Cette « initiation féminine » ne concerne qu'un nombre restreint de filles, choisies dans les familles les plus en vue (aristocrates).
Les arréphores : quatre fillettes élues par l'Assemblée sur une liste de filles bien nées. Elles ont entre 7 et 11 ans.
Deux d'entre elles sont choisies par l'archonte-roi pour participer au tissage du péplos offert chaque année à Athéna pendant les Panathénées.
Les deux autres, qui habitent près du temple de Polias accomplissent, de nuit quand arrive la fête des Arréphories, un rituel : porter sur leur tête des objets qu'elles n'ont pas le droit de voir et qu'elles échangent près du sanctuaire d'Aphrodite : rituel de sortie d'une période d'initiation qui a conduit les fillettes hors de chez elles au service de la déesse poliade.
[...] Le cadavre est lavé, oint d'essences parfumées et habillé de vêtements blancs, puis exposé sur un lit d'apparat pendant deux jours. Les femmes conduisent la lamentation rituelle et chantent le thrène funèbre. Lorsque le cortège approche du cimetière, seules les proches parentes restent. Les femmes assurent ensuite les rites de célébration du mort et versent sur son tombeau les libations consacrées. La naissance et la mort s'accompagnent de souillures. Les femmes, considérées alors comme porteuse d'impureté, y jouent donc un rôle prépondérant. Le pur et l'impur - Naissance et mort sont associées comme source d'impureté. [...]
[...] Ces jeunes filles participent même au partage rituel du sacrifice, chose exceptionnelle pour des femmes elles sont traitées comme des citoyennes d'honneur. Aristophane appelle la canéphore la belle la jeune fille qui est entrée dans la période de sa fleur, marquée par la puberté et le passage à l'âge nubile. La fonction de canéphore coïncide donc avec le statut de jeune fille ayant atteint sa maturité physique : la canéphore est une jeune fille à voir c'est-à-dire une jeune fille qui commence à exister pour les hommes. [...]
[...] Héra : aide les jeunes épousées à accomplir leur destin de gunaikes. Artémis sous le nom de Lochia : déesse de l'enfantement, elle reçoit l'offrande des linfs de l'accouchée. Elle est la protectrice des nouveaux nés. - Après la naissance, la femme est impure. Assistée par la sage-femme et ses amies, elle doit se tenir à l'écart de son mari pendant plusieurs jours. Elle finit par être purifiée par une cérémonie accompagnée d'un sacrifice. Les Amphidromies. Cinq jours après la naissance, le père se déplace autour du foyer avec l'enfant qu'il a reconnu dans ses bras. [...]
[...] Les filles et les femmes dans les rituels en Grèce Ancienne Jeunes filles - Dès l'âge de 7 ans, les fillettes entrent dans le processus qui fera d'elles des épouses accomplies et des mères de futurs citoyens. Cette initiation féminine ne concerne qu'un nombre restreint de filles, choisies dans les familles les plus en vue (aristocrates). Arréphores, plyntrides et alétrides - Les arrhéphores : quatre fillettes élues par l'Assemblée sur une liste de filles bien nées. Elles ont entre 7 et 11 ans. [...]
[...] Le deuxième jour : célébration du deuil de Déméter dont la fille, Koré, a été ravie par Hadès. Les femmes jeûnent. Le troisième jour : sacrifice sanglant. Les femmes contrôlent l'espace sacrificiel mais il semble que c'est un homme qui accomplit le geste meurtrier (il est expulsé juste après). Contrairement aux autres rituels décrits précédemment, c'est l'ensemble des femmes mariées à des citoyens qui participent à cette fête. À travers ces trois jours, la communauté des femmes prend une existence institutionnelle. [...]
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