La famille est la communauté de base de la cité. Elle naît de l'union d'un homme et d'une femme. La famille nucléaire est désignée sous le nom d'oikos. Elle se compose du chef de l'oikos et de sa femme, des enfants et des esclaves vivant sur le domaine. Elle peut éventuellement compter aussi la mère âgée et veuve, ainsi que les sœurs non mariées du chef de l'oikos. La famille nucléaire assure la reproduction de la cité. Mais ce n'est pas seulement une communauté humaine. C'est également un noyau économique et un lieu de reproduction politique.
L'oikos est à distinguer de la phratrie ou encore du génos. En effet, la phratrie est un rassemblement de familles, une association remplissant certaines fonctions à la fois familiales et religieuses. Les genè sont quant à elles des familles aristocratiques rassemblant les descendants d'un même ancêtre plus ou moins mythique. Le mot génos a pu aussi être employé pour désigner les familles dont les membres avaient joué un rôle important dans la cité. On voit donc que les deux termes phratrie et génos ont un sens beaucoup plus large que celui d'oikos, qui désigne la maisonnée. Or, nous allons ici plutôt nous intéresser à l'oikos, c'est-à-dire à la famille nucléaire, même s'il n'est pas exclu qu'il existe des liens entre oikos, phratrie et génos.
[...] La fille unique héritière est dite épiclère. Elle peut transmettre à ses enfants l'héritage paternel à condition de se marier avec son plus proche parent Ecoliers athéniens et apprentis homoioi a. A Athènes, les garçons quittent le gynécée et les soins affectueux des femmes pour entrer dans le monde des hommes. Ils commencent leur apprentissage d'adulte en allant à l'école. Bien qu'il n'y ait pas d'obligation à donner un enseignement, les parents se sentent obligés de faire suivre à leur fils au moins une éducation primaire. [...]
[...] Les enfants 1. Fils légitimes, filles épiclères et nothoi a. Les fils légitimes héritent du patrimoine de leur père. Cependant, à côté des enfants légitimes, il pouvait y avoir au sein de l'oikos des enfants illégitimes. Ce sont des enfants nés hors mariage, dont la mère est une concubine, libre ou esclave. L'enfant d'un homme libre et d'une esclave est considéré comme un esclave. En revanche, le statut de l'enfant d'un homme libre et d'une concubine libre posait plus de problèmes. [...]
[...] Les enfants sont également poussés à voler. Ces différences concernant l'éducation des garçons athéniens et spartiates s'expliquent par plusieurs facteurs. Tout d'abord, on peut dire que l'éducation spartiate paraît originale par rapport à celle des autres cités car Sparte a conservé à l'époque classique des traits de civilisation archaïque qui s'étaient effacés partout ailleurs. Sparte a donc gardé comme principal but de former des guerriers. En revanche, à Athènes, la préparation du citoyen à ses futurs devoirs de combattant a cessé de jouer un rôle important dans l'éducation du jeune garçon. [...]
[...] Depuis la loi de Périclès en 451 à Athènes, le mariage n'a un caractère légal que s'il unit un citoyen à une fille de citoyen. La future épouse n'intervient pas dans le choix de son futur mari. Le mariage ne résulte pas d'un accord mutuel, mais d'un accord entre deux familles. C'est le futur époux, en tant qu'homme majeur et libre qui négocie son épouse. Généralement, le mariage se fait dans un même groupe social. Les liens de sang entre futurs époux ne constituent pas un obstacle. Le garçon peut se marier dès l'âge de 18ans. [...]
[...] L'esclave n'a ni le droit de posséder des biens, ni le droit de constituer une famille. Cependant, les esclaves nés à la maison étaient par là même intégrés à l'oikos. b. L'affranchissement : une liberté illusoire. L'affranchissement peut-être total ou partiel. C‘est le maître qui en décide. Mais un esclave affranchi n'est jamais vraiment libéré de son ancien maître. Il doit encore se présenter régulièrement au domicile de celui-ci, lui offrir des cadeaux pour le gratifier. On considère que le lien est rompu à compter du fils de l'affranchi Tâcherons et pédagogues a. [...]
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