Les jeux à Rome - publié le 15/07/2006

Résumé du document

Exposé de sept pages environ accompagné de photos sur les jeux à Rome dans l'Antiquité. Contrairement aux idées reçues, pour la plupart fixées par Pierre de Coubertin (organisateur des premiers jeux olympiques de l'ère moderne), le sport de haut niveau est né à Rome et non pas en Grèce.

En effet, les Grecs pratiquaient bien du sport mais uniquement dans un but guerrier. Le sport était pour eux une manière de garder un corps sain et de s'entraîner au combat. Alors qu'à Rome, le sport ressemblait déjà plus ou moins à celui que l'on connaît aujourd'hui. On y trouvait des organisations sportives avec des couleurs propres (factions), des compétitions organisées qui attiraient des milliers de spectateurs et les athlètes gagnants recevaient de coquettes sommes d'argent, en plus de la palme et de la couronne de lauriers honorifiques ...

Extraits

[...] On peut y mettre 73.000 spectateurs. Un grand nombre d'architectes se sont inspirés des concepts utilisés dans le Colisée pour construire des salles de spectacle ou des stades. En effet, l'édifice fut construit de manière ingénieuse. Les sièges étaient répartis en différentes sections, définit par le rang social. Le podium, premier niveau, était réservé aux sénateurs romains, et on y trouvait aussi la loge de l'empereur. Au-dessus, se trouvait le mænianum primum, réservé aux aristocrates romains qui ne faisaient pas partie du sénat. [...]

[...] Certaines laissent également apparaître des ballons. Mosaïques romaines : Pour conclure, on peut dire que le sport est né il y a environ cinq mille ans dans le brillant pays des pharaons : l'Egypte. Mais le sport professionnel tel que nous le connaissons actuellement a sans nul doute plus pris exemple sur le modèle romain. BIBLIOGRAPHIE RENDA, Frank.- Circus Maximus [en ligne].- Paris : Wikipédia m.àj.2006 Disponible sur Internet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cirque_Maximus Université de Caen.- Le grand cirque [en ligne].- Caen : MRSH de Caen m.àj.2004 Disponible sur Internet : http://www.unicaen.fr/rome/visite3.php?langue=francais&action=maquette&i dMonu=72 RENDA, Frank.- Colisée [en ligne].- Paris : Wikipédia m.àj.2006 Disponible sur Internet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Colis%C3%A9e Université de Caen.- Le stade de Domitien [en ligne].- Caen : MRSH de Caen m.àj.2004 Disponible sur Internet : http://www.unicaen.fr/rome/visite3.php?langue=francais&action=maquette&i dMonu=19 SPADA, Fabrice.- La Rome antique et le sport [en ligne].- France : Lycos, novembre 1997. [...]

[...] Sous l'Empire, les Jeux célèbrent alors l'empereur. Les origines des jeux sont étrusques ; ce sont les rois qui les organisaient. Durant la République (509-31 av. J.C.), ils étaient organisés par les magistrats. Avec l'apparition des factions : clubs engageant chevaux et cochés (équipes blanche, rouge, verte et bleue), naît aussi la notion d'appartenance à une équipe. Les empereurs mesurent leur popularité selon le nombre de personnes qui soutiennent la même faction que lui. II. Les épreuves hippiques Les épreuves hippiques se déroulent au cirque : piste ovale, close (par les gradins) et plane, en plein air ; au milieu se trouve la spina (=arête) qui divise la piste en 2 et est aussi ornementée. [...]

[...] Les tours sont comptés sur la spina par 7 oeufs en bois (depuis 174 av. J.C.) et 7 dauphins (depuis 33 av. J.C.) que l'on retourne après chaque tour. Des bornes sont placées aux extrémités : metae et provoquent un naufrage (accident de char) si une roue en touche une. L'organisateur des courses se place dans une tribune de laquelle il laisse tomber la mappa (serviette blanche) pour donner le départ, rehaussé de trompettes pour les cochés. La présence du coché sur son char à l'arrivée n'est pas obligatoire. [...]

[...] Il est en blocs de travertin liés par des crampons métalliques et en briques. On observe 2 entrées principales sur les longs côtés et des gradins sur 2 niveaux superposés et voûtés pouvant contenir 30.000 spectateurs. Il se distingue d'un cirque par ses dimensions plus petites : 265/106 mètres, l'absence de spina (séparation centrale), d'obélisque et de carceres. Ils s'y tenaient des jeux athlétiques à la grecque tels que la course à pieds, le pugilat, le lancement du disque et du javelot. [...]