Aujourd'hui, lorsque nous offrons un jouet à un enfant ou lorsque l'on assiste à différents événements sportifs comme les Jeux Olympiques, nous avons tendance à oublier qu'il ne s'agit pas d'une invention moderne sinon que l'histoire du jeu remonte à la période antique.
La notion de jeu couvre de nombreux aspects sous l'Antiquité. Evidemment, lorsque nous parlons de jeux sous l'Antiquité, nous pensons aux jeux sportifs avec les Jeux Olympiques en particulier. Mais on peut élargir cette notion à la vie quotidienne où les hommes ont, comme nous aujourd'hui, le besoin de se divertir par le biais de jeux faisant appel à leur logique, au raisonnement ou plus simplement par le biais du pur hasard.
Lorsque l'on réfléchit à la période antique, ce ne sont pas les jeux qui nous viennent à l'esprit, mais les guerres entre les cités, les systèmes politiques ou encore la mythologie. Or, ces gens que nous pensons austères ne nous ont pas seulement transmis les bases de la démocratie ou des textes philosophiques. Le jeu et le divertissement font également partie intégrante de la vie d'un homme vivant sous l'Antiquité : dès la petite enfance, l'homme antique est soumis à un apprentissage où l'éducation et l'aspect ludique sont indissociables.
Ainsi, quelle place le jeu prend-il dans la vie sous l'Antiquité et en quoi peut-on dire qu'il y a un héritage des notions de jeux et de divertissement ?
Tout d'abord, on peut ainsi s'intéresser aux jeux spectacles qui ont des buts à la fois politiques et religieux. Ensuite, nous verrons que nos jeux actuels descendent directement des jeux antiques. Enfin, nous nous intéressons aux jeux et jouets chez les enfants ainsi qu'à leur portée éducative et pédagogique.
(...) En Egypte, le jeu spectacle est lié à la politique du souverain. Sous l'ancien Empire (IIIe et IVe dynasties caractérisées par une architecture en pierre monumentale des sépultures royales), le jeu spectacle se définit à travers la course de la fête du jubilé. On retrouve une piste de course à proximité de la pyramide de Djoser : la pyramide mesure 60m de haut, et se situe dans une vaste étendue de 550x300 m. Dans cette vaste étendue, sur la face sud de la pyramide se trouve une grande cour qui sert sans doute à cet événement sportif. Ainsi, la fête de jubilé est une pratique mettant en cause le souverain dès lors qu'il a régné 30 ans, en cas de crise politique ou même en cas de maladie du roi (...)
[...] On trouvait également des poupées en terre cuite, en ivoire ou en bois, principalement données aux petites filles. Elles sont articulées et l'on trouve un gigantesque commerce derrière ses poupées, celles-ci étant très prisé. À l'époque classique, les premières poupées mesurent entre 10 et 15 cm, sont articulées à la hanche et connaissent un grand succès puisqu'elles sont imitées, exportées dans tout le pourtour méditerranéen et vers la mer Noire. Un autre type de poupée apparaît au milieu du Ve siècle : les poupées sont articulées cette fois au niveau des genoux, et mesurent entre 13 et 18 cm. [...]
[...] Les jeux Néméens en l'honneur de Zeus. Ils se déroulent à Némée et prennent la forme de concours athlétiques et musicaux. La récompense pour le vainqueur est une couronne d'ache ou de céleri. Ils se déroulent tous les 2 ans et les enfants et les adolescents peuvent y participer. Les jeux Isthmiques se déroulent à Corinthe les 1re et 3ème année de l'Olympiade et sont en l'honneur de Poséidon. Il s'agit du pentathlon : 5 épreuves (course, disque, javelot, saut et lutte). [...]
[...] Ce sont les jeux les plus importants après les Jeux Olympiques. Ils imposent l'exécution du nome Pythique, c'est-à- dire un morceau joué soit à la flûte, soit à la cithare, soit chanté. Il s'agit d'une épreuve difficile qui raconte la victoire d'Apollon sur le serpent Pythos. Les Jeux Olympiques à Olympie sont en l'honneur de Zeus. Il s'agit d'un mélange entre tous les jeux précédents, les concours étant à la fois athlétiques et musicaux. Le vainqueur reçoit un rameau d'olivier. [...]
[...] Cette image est repris dans Le tour de Gaule d'Astérix. Les osselets sont principalement joués par les femmes et les enfants, les dés étant plus l'apanage des hommes. On voit ainsi que, sous l'antiquité, de nombreuses formes de jeux apparaissent comme les jeux de tables qui sont les ancêtres de nos jeux de société actuels et l'on voit que les hommes sont très friands des jeux de hasard. De même, les hommes n'hésitent pas à associer divertissement et forme physique en développant des jeux de balle ou d'adresse, jeux qui sont par ailleurs joués également par les enfants. [...]
[...] Il y a donc un but politique. Ces épreuves mettent en avant les qualités physiques, l'évolution des performances des participants ainsi que les bonnes relations entre les cités. Seuls les hommes sont autorisés à y assister. C. Le monde romain : un divertissement accessible à tous Chez les Romains, les femmes ne sont, dans un premier temps, pas autorisées à y assister mais il y a une évolution de leur statut qui leur permet finalement de participer plus activement à la vie de la cité, et ainsi assister aux jeux. [...]
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