Exposé sur les Sciences Egyptiennes à travers la Grande Pyramide de Kheops en Egypte. Il évoque les sciences cachées de ce monument : nombre pi, nombre d'or. Il y a aussi des images pour commenter les données. Avec ses trois mille ans d'histoire, l'Egypte antique a laissé plus de traces que n'importe quelle autre civilisation du passé. L'unicité de sa culture et de son art, les dimensions souvent majestueuses de son architecture ou encore l'écriture ont depuis l'époque romaine fasciné les voyageurs, les aventuriers et les archéologues.
[...] Pour trois pyramides de Gizeh, ce sont les mêmes nombres et mêmes fonctions qui animent ces monuments, ce qui fait que chacun pris par rapport à l'autre est comme l'expression de trois moments d'une même fonction métaphysique (rapprochement avec la cosmogonie, le théologique, l'astronomie, etc). Sphinx de Gizeh On sous-estime encore trop souvent la science égyptienne, alors que c'est elle qui a nourri la science grecque à Alexandrie. Les Égyptiens, doués d'un esprit scientifique aussi bien théorique que pratique, sont, via les Grecs, une source essentielle de la science moderne. Conclusion Comment construire une pyramide de 2,3 millions de blocs en moins de trente ans telle que celle de Khéops ? [...]
[...] Le sommet de l'ombre de la pyramide se trouvait alors sur la médiatrice d'un côté de la base (droite perpendiculaire à un côté et passant par son milieu). Le fait est que les pyramides sont orientées plein sud et que l'ombre est perpendiculaire au côté lorsque le soleil est au zénith, c'est-à-dire à midi. Puis, il lui suffit de mesurer la distance séparant l'extrémité de l'ombre et le milieu du côté (distance d'ajouter à cette longueur un demi-côté (distance AH) pour obtenir la hauteur de la pyramide. Thalès se servit de sa propre taille comme unité de mesure. [...]
[...] De droite à gauche ces pouces égyptiens sont divisés en demis, tiers, quarts, jusqu'à une division en seizième. Les égyptiens utilisaient cette "règle à calcul" pour effectuer des divisions. Le théorème de Pythagore Les arpenteurs égyptiens de servaient d'une corde à treize nœuds. Cette corde permettait de mesurer des distances mais aussi de construire, sans équerre, un angle droit puisque les 13 nœuds (et les douze intervalles) permettaient de construire un triangle dont les dimensions étaient - 4 - triangle qui s'avère être rectangle. Cette corde restera un outil de géomètre pendant encore tout le Moyen Âge. [...]
[...] La hauteur étant de 280 coudées et la base de 2x220 coudées, la pente est donc égale à 280/220 = 14/11. La proportion de 14/11 implique ce rapport apothème/demi-base égale à . La valeur du nombre π 3,14159 nous est ensuite donnée par le rapport (demi-périmètre de la base)/hauteur. On obtient ainsi la valeur approchée de 3,1428. Toutes ces relations sont donc les résultats de ce simple rapport 14/11. Géométrie des conduits de ventilation Il y eut de nombreuses théories visant à faire de la pyramide un observatoire astronomique. [...]
[...] Creusement des faces de la pyramide de Kheops Ce phénomène, présent sur d'autres pyramides, est ici très visible. Les faces possèdent un léger creusement au centre, bien visible lorsque le soleil se trouve face à la pyramide. Il fut souvent invoqué l'érosion ou un endommagement du à la chute des pierres de parement. Il est également possible que la méthode de construction en soit l'origine. En effet, les égyptologues et scientifiques Maragioglio et Rinaldi ont noté que cette concavité disparaissait au niveau du parement de granite. [...]
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