A ce jour, la langue étrusque est toujours peu compréhensible, mais la place centrale des Etrusques dans l'histoire de l'Italie et de la Méditerranée antique est définitivement établie.
Les études actuelles permettent de construire une perspective précise sur le développement de la civilisation étrusque. Malgré les difficultés qu'offrent encore pour la compréhension de la langue, l'identification des formes grammaticales et l'exiguïté du vocabulaire connu, les données archéologiques commencent à trouver un ordre dans un ensemble qui forme désormais l'histoire des Etrusques sous ses différents aspects (économique, politique, artistique et culturel).
J'ai choisi d'étudier la civilisation étrusque pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle est encore empreinte de mystères mais aussi pour son originalité. Il est également intéressant d'apprendre comment une des plus grandes civilisations antiques a pu naître, atteindre son apogée puis décliner et se fondre peu à peu avec le monde romain ...
[...] Ils ne cherchent pas à éradiquer d'emblée les coutumes, la religion ni la langue étrusque. Rome ne met pas en place tout de suite et partout un réseau serré de colonies, afin de capter à son profit les terres de l'ennemis qui deviennent alors ager publicus. Dans la colonie de Cosa, sur le territoire de Vulci, en 273, plus de quatre mille citoyens de Rome et du Latium seront installés (cette colonie avait un but essentiellement militaire: il s'agissait de surveiller la mer et les possibles incursions carthaginoises). [...]
[...] Ils n'utilisaient pas les majuscules et ne séparaient pas les mots. Nous connaissons peu le profil morphologique de leur grammaire. La plus part des textes ont été perdus, car ils étaient inscrits sur des supports périssable. Les inscriptions les plus nombreuses sont de très loin les épitaphes, formules funéraires le plus souvent très simples. Avec de telles inscriptions, nous n'avons que bien peu d'indices pour la compréhension de la langue et moins encore pour celle de la civilisation. La langue La langue étrusque a exercé depuis toujours un attrait extraordinaire sur le grand public, jusqu'à constituer ce que depuis toujours on appelle populairement le mystère étrusque Aujourd'hui encore, beaucoup croient que les textes étrusques sont totalement obscurs, et en attendent le déchiffrage En réalité, il ne s'agit pas de trouver une clef car on comprend déjà beaucoup de choses, mais simplement d'approfondir la connaissance globale sur la base d'études plus larges qui concernent la culture, les événements historiques, le contexte du monde civil dans lequel l'on utilisait la langue étrusque, dont la connaissance, quoi qu'il en soit, demeure assez limitée. [...]
[...] Pour l'assister dans son rôle de président des magistrats également annuels composant entre eux des collèges. Les magistratures semblent avoir un prestige spécial, parce qu'elles impliquaient une participation effective au gouvernement. Dans chaque cité le nombre de Zilath est toujours supérieur à deux. Certains d'entre eux étaient strictement spécialisés : rilath des cultes, de la protection des clients, ou de la plèbe, des intérêts de la noblesse. Certains rilath portaient en plus le titre de maru. Les maru étaient prêtres et magistrats à la fois. [...]
[...] Les latins les appelaient en effet Tusci ou Etrusci et les Grecs leur donnaient le nom de Tyrrhenoi. Eux même se désignaient comme Rasena. Les caractères originaux de la civilisation Etrusque se développent du 9ème siècle au 1er siècle avant notre ère. Durant cette période, jusqu'à leur absorption dans l'Etat romain, les Etrusques ont noué les rapports les plus variés de les plus intenses avec les Grecs, les Latins, les peuples sabelliques et les Celtes. Principaux interlocuteurs des Grecs en Italie, ils furent les propagateurs fervents des modes grecques. [...]
[...] Le peuple étrusque passait pour aimer les plaisir, le luxe et même le faste et cela semble bien confirmé par les riches vêtements dont étaient parés hommes et femmes, par les broderies raffinées des étoffes par la recherche des objets domestique et du mobilier. Les divertissements Les Etrusques aimaient le chant, la musique et les jeux. Danses et spectacles scéniques ou gymniques constituaient leur passe temps favoris. Les tubicines et histriones, joueurs de flûte et mimes danseurs occupaient une place de choix dans la vie des lucumonies. [...]
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