L'expansion de la Macédoine sous Philippe II

Thèmes abordés

Macédoine, Philippe II, phalange macédonienne, bataille de Chéronée, ligue de Corinthe, unification de la Grèce

Résumé du document

Philippe II est né vers 383 avant J-C, sous son règne la Macédoine devient la première puissance du monde grec. Jeune, il est otage à Thèbes, dans les années 370, dans le cadre d'un traité d'alliance entre cette cité et la Macédoine. Il s'intègre dans la famille de Pélopidas, qui, avec Epaminondas, est l'auteur d'une réforme militaire (la Phalange oblique). Ce dispositif améliore la phalange hoplitique composée de fantassins lourds qui combattent en rang avec lance et bouclier lourd et qui attaque frontalement. La Phalange oblique permet à Thèbes de remporter, sur Sparte, la bataille de Leuctres en 371.

Extraits

[...] A la veille d'une expédition de ce type, Philippe fut assassiné en 336, lors du mariage de sa fille à Pella. Philippe de Macédoine, parvenu à l'hégémonie sur la Grèce, avait réussi au delà des folles espérances de Darius ou de Xerxès. Grand novateur militaire, Philippe conquit la Grèce par sa grande armée Conclusion : En un quart de siècles, Philippe II, qui s'était imposé dans une macédoine en pleine dissolution, fit de son royaume un État puissant. Il en doubla la superficie, le dota d'un grand pouvoir militaire, diplomatique et économique. [...]

[...] Une nouveauté de taille apparaît aussi : l'existence d'un conseil commun (synédroi) et d'un chef militaire, l'hegemon : Philippe II. Ces dispositions sont nouvelles et parfaitement calculées. D'une part, elles permettaient à Philippe II d'être tranquille du côté des Grecs pendant l'expédition qu'il projetait en Orient. D'autre part, en proclamant la liberté de navigation, Philippe II s'assurait la maîtrise des détroits, se donnait des armes contre Athènes et se procurer la possibilité de développer le commerce dans ses propres ports. [...]

[...] Le génie est les techniciens La poliorcétique fut l'une des grandes formes de guerres pratiquée par Philippe II. Il possède très tôt dans ses campagnes un corps d'ingénieurs spécialisés. Ceux-ci avaient à charge de construire et d'entretenir le matériel, de monter ou démonter les pièces les plus importantes et de les transporter. Sous l'action de Philippe II les armes de sièges se perfectionnent mises au point par ces ingénieurs des Tour mobile qui permettent de dominer les murailles. Les armes de jets sont également perfectionnés, apparaissent les première lanceurs à Torsion avec une portée allant jusqu'à 180 mètres . [...]

[...] Tel est le cas de la corruption, dont l'emploi est abondamment utilisés par Philippe II. Pour faire ces avances le souverain macédonien procédait à des dons d'argent , puis, en cas de refus, réception dans un banquet et offre , au moment des toasts de captifs ou de coupes d'argent et d'or. L'usage de faire accompagner une délégation diplomatique par des présents était peut être rare en Grèce du Sud, mais tout à fait normale dans le Nord. Philippe se servait aussi de la négociation pendant les campagnes militaires pour dupés ces ennemis et parfois de manière peu glorieuse. [...]

[...] C'est Philippe II qui ouvrit les portes de la gloire et qui permit le destin de son fils Alexandre en ouvrant la porte de l'Asie. [...]