Le Vème siècle avant notre ère est en Grèce antique celui d'Athènes. C'est la première cité grecque en termes de rayonnement qu'il soit économique, politique, culturel ou militaire. Or cette puissance est due au fait qu'Athènes est dans un monde grec parcellaire un centre incontestable d'échanges de biens, de personnes, et de cultures. Il y a donc des étrangers, des « corps » qui ne sont pas originaires de la cité. Le fait qu'il y ait des échanges montre qu'Athènes est confronté et peut être davantage à d'autres cités athéniennes aux problèmes de l'étranger. L'étranger est donc une définition basique un barbaros une personne qui n'a que pour carte d'identité ses propres paroles. Paroles qui avec un langage ou un accent, le différencient des citoyens natals de la cité.
Mais au Vème siècle dans une Grèce qui n'est pas officiellement une, l'étranger et sa définition sont à Athènes bien plus compliqués. Il faut donc déterminer qui sont les étrangers à Athènes, avec une redéfinition de ce qu'être étranger à Athènes au Vème siècle av. J.-C. ; c'est un être qui n'est pas né, à Athènes, qui n'est pas ou n'a pas de parents citoyens, qui vit à Athènes mais qui est exclu de la vie politique et publique athénienne. Qui sont donc ces étrangers ? Quels sont leurs rôles dans le fonctionnement de la cité ? Sont-ils par ce rôle intégrés dans les rouages de cette dernière ? Et dans la vie publique, peut-on parler d'un rejet ou d'une assimilation des étrangers ?
[...] Mais au Vème siècle dans une Grèce qui n'est pas officiellement une, l'étranger et sa définition sont à Athènes bien plus compliqué. Il faut donc déterminer qui sont les étrangers à Athènes, avec une redéfinition de ce qu'être étranger à Athènes au Vème siècle av. J.-C. ; c'est un être qui n'est pas né, à Athènes, qui n'est pas ou n'a pas de parents citoyens, qui vit à Athènes, mais qui est exclu de la vie politique et publique athénienne. Qui sont donc ces étrangers ? Quels sont leurs rôles dans le fonctionnement de la cité ? [...]
[...] Etre étranger à Athènes au Ve siècle av. J.-C. I. Athènes une ville cosmopolitique avec des étrangers : A. Les métèques B. Les esclaves C. Les Minorités de la Minorité II. Les étrangers essentiels à la vie de la cité : A. L'importance du nombre. B. Les étrangers essentiels à la vie économique. C. [...]
[...] Les étrangers ne peuvent être citoyens, car il ne représente pas la cité. L'Etranger ne se bat que quand la situation est critique, voire désespérée pour la sauvegarde de la cité. Baslez parle d'un malthusianisme de la cité, soit que des étrangers incorporés dans la citoyenneté feraient baisser en qualité et en efficacité la cité et son pouvoir politique. La polis est élitiste, c'est son mode de fonctionnement. S' il y a des classes sociales déterminées par le droit du sang et du sol à la citoyenneté, montre que si même l'étranger à sa place dans les rouages athéniens, il n'est pas légitime pour lui de vouloir accéder au stade suprême de l'intégration. [...]
[...] Les esclaves permettent en plus dans les champs de l'Attique d'essayer d'assurer à la cité l'autosuffisance alimentaire. Les esclaves permettent avec le travail manuel qu'ils exercent une vie publique et c'est pour cela qu'en échange de cette tâche, ils sont remerciés par des conditions de vie supportable. C. L'ouverture d'Athènes grâce à ces étrangers Revenons sur les métèques urbains. Le fait que Le Pirée soit dans la stratégie de défense incorporé à Athènes avec des fortifications et un couloir permettant de relier les deux cités n'est pas anodin. [...]
[...] C'est donc un paradoxe d'intégration réussie et d'assimilation non voulue et non avouée. [...]
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