L'introduction il y a quelques années de l'enseignement d'éducation civique révèle une nécessité moderne. Il s'agit en effet d'expliquer aux futurs citoyens l'ensemble de leurs droits et devoirs alors que la notion tombe en désuétude. Au contraire, la citoyenneté à Rome est vécue comme un privilège par l'ensemble des Romains.
En ce qui concerne la période allant du IIe siècle avant J-C au IIe siècle après J-C, alors même que Rome est passée d'une République à la tête d'une Cité-État à une « monarchie déguisée » à la tête d'un empire s'étalant sur trois continents, la notion reste toujours utilisée. Cependant, au sein même de la République, tous les citoyens n'ont en pratique pas la même situation. De plus, les conquêtes ayant engendré la modification de régime politique ont aussi eu pour conséquence un changement de la citoyenneté.
Ainsi, il est intéressant de se demander sous quelle forme le citoyen romain a-t-il existé et évolué du passage de la République à l'Empire ?
[...] Le pouvoir des comices est d'ailleurs non négligeable, car ils nomment l'ensemble des magistrats. Derrière cette apparente égalité et justice se cachent en fait de nombreuses inégalités. En effet, en contre-partie des obligations militaires, les plus riches ont la suprématie politique. Le gouvernement ploutocratique mis en place profite aux élites. Les Assemblées sont en fait les jouets des magistratures car ces derniers peuvent déplacer une Assemblée pour cause divine. D'autre part, même si depuis la sécession sur le Mont sacré en 429 avant J.-C. [...]
[...] Dissertation historique Être citoyen romain (IIème Siècle avant J.-C. - IIème Siècle après J.-C.) L'introduction il y a quelques années de l'enseignement d'éducation civique révèle une nécessité moderne. Il s'agit en effet d'expliquer aux futurs citoyens l'ensemble de leurs droits et devoirs alors que la notion tombe en désuétude. Au contraire, la citoyenneté à Rome est vécue comme un privilège par l'ensemble des Romains. En ce qui concerne la période allant du IIème Siècle avant J.-C. au IIème Siècle après J.-C., alors même que Rome est passée d'une République à la tête d'une Cité-État à une monarchie déguisée à la tête d'un empire s'étalant sur trois continents, la notion reste toujours utilisée. [...]
[...] Il y aussi cinq classes censitaires qui dépendent de la fortune: ceux qui possèdent plus de as sont hors classe alors que ceux qui possèdent moins de 11000 as sont nommés les proletarii Cette classification détermine les devoirs militaires: les plus riches, enregistrés dans les premières classes sont ceux qui possèdent le plus d'obligations. Tous les citoyens sont alors des soldats potentiels que l'État pourra convoquer. Les citoyens doivent d'ailleurs payer eux-mêmes leur équipement et leur nourriture! Cette classification détermine aussi la participation politique. En effet, les Assemblées politiques sont celles des comices centuriates et des comices tributes. La relation entre les citoyens et les impôts est assez complexe. Il n'existe en effet aucun terme latin pour désigner un tel prélèvement sur citoyens. [...]
[...] Le nouvel état de citoyenneté est-il celui souhaité par les alliés du IIème Siècle avant J.-C.? La part de démocratie présente pendant la République était le pouvoir des tribuns et des comices. Or, depuis le règne d'Auguste, l'empereur possède parmi sa potestas la puissante tribunitienne. A partir de là, les citoyens membres de la plèbe n'ont presque pas de pouvoir. Le cumul des magistratures marque aussi la fin du pouvoir des comices. Le princeps le premier au Sénat est désormais celui qui donne sa vision des choses et ait rarement remis en cause dans ses propos. [...]
[...] Les citoyens ne paient pas de tributum et partagent le butin avec les légions victorieuses. Ces derniers possèdent aussi l'intégralité de leurs droits civiques car ces derniers sont associés à la citoyenneté. Viennent ensuite les bénéficiaires du statut de droit latin souvent assimilés à des demi-citoyens - qui ne possèdent que quelques droits tels que le ius commercium (droit d'acheter et de vendre) ou quelques droits politiques symboliques. Les derniers sont les alliés, les socii qui n'ont aucun droit réel. [...]
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