Esclaves publics, la Cité, doulos, démosioi, Athènes
Il est de coutume de distinguer le modèle d'esclavage antique athénien de celui spartiate à l'époque classique. Cela mène à présenter le type de l'esclave-marchandise athénien. En effet, dans la Cité tous les esclaves sont considérés comme des biens meubles que l'on peut acheter, louer, prêter etc. La grande caractéristique de ces esclaves est leur dépersonnalisation. Cependant, est-ce à dire que les esclaves athéniens avaient tous des conditions vie comparable ?
L'on peut distinguer pour toute une frange d'entre eux un maître un peu particulier, la Cité. Ce sont des esclaves publics qu'Athènes emploie à son service à l'époque où elle semble au summum de sa puissance. Cette catégorie est bien perçue par les contemporains comme différente. Le terme générique de « doulos », l'esclave est remplacé pour les désigner par « démosioi ».
[...] Démosthène cite les esclaves publics comme serviteurs indispensables à une expédition militaire au même titre que les trésoriers, les vivres, les fourrages. Donc, certains esclaves publics participaient aux expéditions militaires, non comme hoplites, mais bien comme employés des tâches subalternes. Ils s'occupaient par exemple de la trésorerie dans l'armée. Ils étaient valets d'armée (hupèrétaï), assistants, porte- boucliers, palefreniers. Cependant, il semble que lorsque la situation était extrême, on aurait fait appel à des esclaves publics comme soldats. Ils s'apparentent alors à des citoyens. [...]
[...] D'abord, il y a les serviteurs des Onze. Ils étaient les bras exécutants pour l'arrestation, l'emprisonnement et l'exécution des condamnés, mais également pour user de contrainte envers les débiteurs en retard de paiement et pour faire des perquisitions. Parmi les employés, l'on compte aussi, les gardiens des tribunaux qui ouvraient les portes de la salle du conseil des cinq cent et maintenaient la propreté. D'après Aristote leur rôle n'est pas négligeable pour le bon déroulement des assemblées : ils apprêtent le matériel pour les tirages au sort, préparent de l'eau pour les clepsydres. [...]
[...] Les esclaves publics : des esclaves privilégiés ? Introduction Il est de coutume de distinguer le modèle d'esclavage antique athénien de celui spartiate à l'époque classique. Cela mène à présenter le type de l'esclave-marchandise athénien. En effet, dans la Cité tous les esclaves sont considérés comme des biens meubles que l'on peut acheter, louer, prêter etc. La grande caractéristique de ces esclaves est leur dépersonnalisation. Cependant, est-ce à dire que les esclaves athéniens avaient tous des conditions vie comparable ? [...]
[...] C'est normalement un privilège des seuls citoyens libres. Quant à lui, le personnel de la prison était charger de surveiller et de maintenir l'ordre. On trouve aussi le thurorôs qui décide des visites et des horaires. Le travail dans les prisons, par la corruption, devait leur apporter quelque réconfort. En fait, les gardiens possédaient un certain pouvoir, même sur des citoyens. Ils pouvaient décider des conditions d'incarcération de ceux-ci et ainsi, ils apparaissaient comme des personnages importants. Platon fait du gardien de Socrate un personnage aimable et arrangeant. [...]
[...] En effet, tous ne se situent pas en haut de la pyramide sociale des esclaves, au dessus des esclaves privés. Il existe une grande diversité de conditions matérielles et professionnelles des esclaves. -On peut aisément constater que l'esclave public bourreau, n'était pas des mieux lotis. Il est fortement déprécié car les exécutions immédiates et sanglantes lui sont réservées. C'est un esclave public du nom de dèmios ou dèmocoinos, son nom bien distinctif montre sa position marginaliée. Le bourreau exécute avec le bâton, l'épée, la corde ou la roue. [...]
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