Le roi est la figure centrale des royaumes hellénistiques. Cette image est héritée d'Alexandre. En effet, son empire marqua l'histoire par ses nombreuses conquêtes. En 336, Alexandre prend la place de Philippe suite à son assassinat. Son objectif est de construire un empire universel. Il lance alors une grande expédition en Asie et repousse les frontières jusqu'en Inde. Au sein de son empire, il cherche à mêler les cultures sans en effacer une au profit d'une autre. Il fusionne ainsi les cultures grecque et barbare.
Les cultes dynastiques ont été instaurés suite aux conquêtes d'Alexandre. Ses objectifs n'ont, en effet, pas fait l'unanimité et le territoire vaste ne permet pas un contrôle parfait : Alexandre essuie alors de nombreuses trahisons et révoltes. Le culte royal devient la seule solution pour créer une unité entre une diversité de population répartie sur un vaste territoire. Il acquiert alors le titre de fils du Dieu Amon, car l'Égypte considère le pharaon comme un Dieu, le titre de Roi des rois aux Achéménides, et enfin, malgré une population récalcitrante, il reçoit des cités grecques un couronnement d'or, tout comme les dieux.
[...] On notera aussi qu'il est possible que certaines reines exercent le pouvoir, bien que jamais seules. Ce fut le cas par exemple de Cléopâtre VII qui exerça le pouvoir avec le fils de césar grâce au cas de régence. La polygamie se fait de plus fréquente afin de multiplier leur chance de concevoir un héritier. Le mariage incestueux est particulièrement rependu chez les lagides tandis qu'il reste scandaleux chez les Grecs. Le but est de conserver le pouvoir au sein d'un cercle restreint. Nous pouvons voir l'importance des mariages avec les exemples suivants. [...]
[...] Les alliances politiques peuvent elles aussi être à l'origine de conflits. La guerre démétriaque, suite à la mort d'Antigone en 239, marque un renversement d'alliances : les Achéens et les Étoliens font front contre la Macédoine. Les crises internes sont aussi fréquentes, notamment lors des successions. Lorsqu'une des mères d'un héritier veut faire de son fils le futur roi, des tensions naissent et peuvent engendrer une guerre. Ce fur par exemple le cas avec les guerres laodicéenne de 246 à 241. [...]
[...] Ainsi, les cultes dynastiques se développent et englobent non seulement le roi, mais aussi sa famille. Mais pour acquérir cette légitimité, les rois doivent être issus d'une lignée liée aux dieux : s'ensuit l'importance des mariages et du choix de l'héritier du trône. Nous pouvons alors voir l'importance de la femme qui a pour rôle principal de donner naissance à cet héritier. Apparaissent alors des pratiques visant à rester dans le cercle intime du roi : polygamie, mariage incestueux, etc. [...]
[...] Les enjeux dynastiques au cœur du pouvoir dans les royaumes hellénistiques I. La famille au cœur de l'idéologie monarchique A. La figure du roi Le roi est la figure centrale des royaumes hellénistiques. Cette image est héritée d'Alexandre. En effet, son empire marqua l'histoire par ses nombreuses conquêtes. En 336, Alexandre prend la place de Philippe suite à son assassinat. Son objectif est de construire un empire universel. Il lance alors une grande expédition en Asie et repousse les frontières jusqu'en Inde. [...]
[...] Les crises dynastiques Les royaumes hellénistiques furent marqués par des guerres de territoires. Les frontières évoluent fréquemment en fonction des capacités administratives, de la puissance militaire et de la richesse des royaumes. Les conflits les plus connus sont certainement les « guerres de Syrie » : les zones d'influence sont disputées entre Séleucides et lagides. Lors de la première guerre de Syrie, Antiochos Ier est menacé par les Séleucides par une sédition. Il est donc amené à réaliser de lourdes concessions territoriales pour faire la paix avec Philadephe et Gonatas. [...]
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