L'Empire n'a pas d'héritage christique puisque succédant dans la tradition à l'Empire romain de Rome, c'est la religion polythéiste qui lui est transmise. La christianisation est donc un mouvement social étayé par le développement monacal et par le culte des Saint. L'alliance religieuse avec l'Etat aboutit à un christianisme impérial garanti par l'empereur en personne en tant que représentant terrestre de Dieu. L'orthodoxie s'affirme au fil du temps face à Rome malgré les querelles de l'iconographie, qui donnera lieu au schisme de 1054. L'Eglise byzantine se précisa et prit l'aspect sous lequel elle survit transmettant la partie la plus vivante de l'héritage byzantin subsistant encore de nos jours : l'Orthodoxie (...)
[...] - En 381/82, Théodose Ier convoqua le concile de Constantinople où fut proclamée la divinité du Saint-Esprit et où fut réglée la crise arienne malgré une assemblée indisciplinée. - En 431, le patriarche Cyrille d'Alexandrie déclara ouvert le concile d'Ephèse où fut déclaré hérétique et condamné l'ancien patriarche Nestortius et où furent adoptés de nouveaux canons. - En 451, Marcien convoque le concile de Chalcédoine où fut confirmée l'union des deux natures divine et humaine dans l'unique personne du Christ rejetant le monophysisme (une seule nature, divine). - En 553, Justinien convoqua le Concile Constantinople II pour tenter de rallier les monophysites. [...]
[...] La fin de son règne est marquée par des violences perpétuées contre les moines et il laisse après sa mort un souvenir d'un règne très persécuteur. Son successeur est synonyme d'un apaisement et la mort de Léon IV (775-780) marque la fin de l'iconoclasme car l'impératrice Irène rétablit la vénération des images en 787. Cette accalmie n'est que de courte durée, Léon V (813-820) revenant très vite à l'iconoclasme à partir de 815. Michel II atténue ensuite la tension mais son fils Théophile (829-842) revient vers une politique beaucoup plus dure. [...]
[...] Le fondateur se destine à une vie pieuse et peut se convertir moine. L'ensemble des moines adresse des prières envers la famille du fondateur et œuvre pour le Salut de celui-ci. La fondation d'un monastère permet également de placer le patrimoine familial sous un autre statut que les héritiers pourront contrôler à la mort du fondateur. Les monastères byzantins ne sont pas tous alignés sur le même statut car ils peuvent dépendre de l'évêque ordinaire, rattachés au patriarche de Constantinople ou à l'Empereur, mais ils peuvent aussi être indépendants. [...]
[...] L'Eglise byzantine, une institution au cœur de l'Empire Introduction L'Empire n'a pas d'héritage christique puisque succédant dans la tradition à l'Empire romain de Rome, c'est la religion polythéiste qui lui est transmise. La christianisation est donc un mouvement social étayé par le développement monacal et par le culte des Saint. L'alliance religieuse avec l'Etat aboutit à un christianisme impérial garanti par l'empereur en personne en tant que représentant terrestre de Dieu. L'orthodoxie s'affirme au fil du temps face à Rome malgré les querelles de l'iconographie, qui donnera lieu au schisme de 1054. [...]
[...] L'empereur entérinait tout ce qui avait été conclue au cours de ces conciles. Après Nicée II, l'Eglise ne reconnait plus de conciles œcuméniques. La crise arienne fit partie des nombreuses luttes christologiques ; venant du nom d'un prêtre à Alexandrie, Arius qui établit une différence entre le Père et le Fils, mais elle fut moins durable que d'autre crise comme le nestorianisme condamné à Ephèse. Les théologiens travaillèrent dur entre succès et divisions et des communautés s'opposèrent alors les unes aux autres : Eglise jacobite en Syrie ; l'Eglise copte en Egypte. [...]
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