La paidéia se définit comme étant la culture grecque ou l'hellénisme fondé sur des valeurs civiques. Elle est transmise notamment par l'éducation. La notion contient l'idée de formation mais aussi de perfectionnement c'est pourquoi l'on peut parler d'une paidéia civique dont les valeurs sont forgées par la cité. A Sparte, la paidéia féminine est attribuée par les Anciens à Lycurgue qui aurait légiféré pour les jeunes spartiates des deux sexes.
L'ennui est que Lycurgue est entouré de mystère. Plutarque lui-même avoue au début de sa Vie de Lycurgue : "Au sujet de Lycurgue le législateur il n'est possible, en général, de ne rien dire d'incontestable, puisque sa naissance, ses voyages, sa fin et outre cela son activité de législateur et d'homme d'Etat, ont été rapportés de manière différentes" (...)
[...] Les jeunes filles chantent des poèmes spécialement écrits pour elles : les parthénées ou parthéneia. Des fragments de parthénées du poète Spartiate de la fin du 7ème Alcman sont parvenus jusqu'à nous grâce aux papyrus grecs d'Egypte. Leur contenu révèle des accents pathétiques mais surtout sensuels qui visent à exalter le patrimoine éthique et mythique de la cité : en revanche elles faisaient dans leurs chants l'éloge des dignes. Elles suscitaient ainsi en eux un grand désir de gloire et d'émulation l.8-10. [...]
[...] Dès son retour à Sparte, il aurait créé la plupart des institutions puis il se serait rendu à Delphes pour recevoir le consentement d'Apollon. Celui-ci ayant sanctionné les nouvelles institutions, il leur donna le statut de rhêtra : la constitution spartiate est depuis appelée la Grande Rhêtra. Les historiens attribuent généralement trois institutions à Lycurgue. La première est la Gérousia ou les 2 rois et 28 Anciens (lignes 13) sont les membres élus à vie par l'assemblée (l'Apella), ils préparent les lois (fonction probouleumatique). [...]
[...] En quoi consiste l'éducation des femmes à Sparte, et quelles particularités a-t-elle vis-à-vis d' Athènes? Ainsi l'éducation féminine spartiate est collective et obligatoire et qui est constituée d'exercices physiques et intellectuels et finalement, sert à observer une opposition de cités réglementées par des lois différentes, et marquée par la liberté d‘action de la femme au sein de la polis (III). I. Une éducation collective et obligatoire A]Lycurgue : promoteur d'une éducation des jeunes La paidéia se définit comme étant la culture grecque ou l'hellénisme fondé sur des valeurs civiques. [...]
[...] Comme toute lieu où s'exerce une ségrégation sexuelle, le gynécée est parfumé d'érotisme. Plus précisément, Solon réglemente les va-et-vient des athéniennes, elles sont mineures juridiques l21-22 car elles sont capables de troubler l'ordre public, ne sachant pas se tenir, voire se laissant aller au libertinage (licence). Il ya réglementation de la tenue 3 vêtements de la somme des provisions comestibles boissons nourriture ne devant pas dépassé le montant d'une obole l.23-24, la façon de les contenir. La déambulation dans la rue est codifiée nuit, portée en voiture, flambeau l.24, nul ne doit la surprendre car normalement, la femme ne quitte pas son foyer, encore moins non accompagnée. [...]
[...] L'ennui est que Lycurgue est entouré de mystère. Plutarque lui-même avoue au début de sa Vie de Lycurgue : Au sujet de Lycurgue le législateur il n'est possible, en général, de ne rien dire d'incontestable, puisque sa naissance, ses voyages, sa fin et outre cela son activité de législateur et d'homme d'Etat, ont été rapportés de manière différentes 1)La légende de Lycurgue La légende de Lycurgue se constitue au cours du 4ème siècle. Certains historiens considèrent que Lycurgue a vraiment existé et qu'il aurait réformé l'Etat spartiate en 809. [...]
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