Au lendemain du traité de Verdun, les structures administratives carolingiennes n'ont pas pu faire face à de nouvelles invasions. L'autorité des rois sera compromise par leur incapacité à assurer leur fonction et en particulier celle de devoir protéger la population. Cela a été favorisé par l'indépendance des pouvoirs locaux et l'émiettement politique en Europe.
[...] L'insécurité permanente du milieu du 9ème siècle et du milieu du 10ème siècle Au milieu du 9ème siècle, des envahisseurs nouveaux vont ravager l'Europe. Trois invasions seront fatales au pouvoir central carolingien. Au nord, les Viking ; à l'est, les Hongrois ; au Sud, les Sarrasins. Au nord, il y a des attaques des Vikings, appelés aussi les Normands. Les Vikings étaient d'anciens peuples germaniques installés en Scandinavie et ce sont les ancêtres des Suédois, Norvégiens et Danois actuels. Ces scandinaves étaient tous englobés sous le nom de Normands : les hommes du Nord. [...]
[...] Cette attitude lui fera perdre toute légitimité. Au début du 10ème siècle, les Vikings vont chercher à se fixer en occident et en l'an 911 le roi de la Francia Occidentalis va préférer installer les normands dans une région déterminée. Cette solution a été choisie pour qu'ils arrêtent leur pillage. La région concédée par traité porte leur nom : la Normandie. L'origine du duché de Normandie remonte donc en l'an 911 : le chef normand, qui était Rollon, devient alors duc et vassal du roi. [...]
[...] Conclusion : depuis le milieu du 9ème siècle, on assistait à un morcellement politique rapide de l'Europe carolingienne, puisque le pouvoir politique était descendu d'un seul empereur à des rois puis à de nombreux princes locaux. Cet éclatement correspond à la disparition rapide de la dynastie carolingienne. II. La fin des carolingiens Sachant que la situation de crise des invasions extérieures a mis en évidence la faiblesse des souverains carolingiens et leur inaptitude a assumé la fonction de défenseur du royaume. Cette dynastie va être rapidement sanctionnée par l'élection de rois non issus de leur famille. Le caractère héréditaire de la royauté va disparaitre au profit du principe de l'élection. A. [...]
[...] Leur pillage était très rapide et bien organisé. Ils pillent et face à ces pillards, Charles le Chauve eu recours à l'institution des duchés : il confie à ses comtes les plus fidèles la fonction du duc, le duc devant exercer sur plusieurs comtés réunis l'autorité militaire. Les raids répétés des normands finiront par fragiliser les structures carolingiennes, parce qu'on s'aperçoit que les rois n'arrivent pas à organiser une résistance miliaire efficace face aux attaques qui perdurent. L'insécurité illustrait alors leur incapacité à protéger les populations. [...]
[...] Puis, à la mort du Robertien Eudes, un carolingien lui succèdera : durant un siècle, les dynasties alternèrent sur le trône par le jeu de l'élection et par la volonté des grands du royaume. C'est la fameuse alternance entre carolingiens et Robertiens. En 987, la couronne passa définitivement à un descendant Robertien : Hugues Capet. Depuis Hugues Capet, aucun carolingien ne remonta sur le trône de France. C'est pourquoi on a choisi la date de 987 pour fixer la fin de la dynastie des carolingiens et le début de l'âge des capétiens. Cette dynastie régnera en continu jusqu'à la révolution de 1789. [...]
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