La Cité n'est pas morte à Chéronée. Au fond, la grande différence entre l'époque classique et hellénistique, c'est que les cités grecques ne peuvent plus aspirer à l'hégémonie. Pour autant, la cité n'a pas disparu, même si elle a eu tendance par l'action des rois à se multiplier, à se diffuser. Pour la très grande majorité des Grecs, ils vivent en Cité.
C'est le cadre de la vie quotidienne de la très grande majorité des Grecs. Et puis, la documentation et notamment la documentation épigraphique montre que la cité grecque en tant que structure demeure une entité très dynamique, active. Et une entité qu'on connaît mieux à cette époque qu'à l'époque classique.
En quoi peut-on dire que la Cité grecque n'a pas perdu son dynamisme par rapport à l'époque classique ?
[...] -le principal problème est le celui des finances. Les cités quand elles vont rencontrer des problèmes financiers, vont apporter des réponses nouvelles : le recours à l'évergétisme royal, mais qui est toujours ponctuel, donc on a aussi recours aux bienfaits des citoyens eux-mêmes. Et on va recourir à des souscriptions et à des emprunts publics. De la même manière, il y a le problème des fortifications, de leur entretien -l'approvisionnement en blé : pour les cités grecques, l'enjeu est de réussir à se procurer dont elles ont besoin pour nourrir leur population. [...]
[...] Une fois acheté, le blé est ramené dans la cité, soit on le revend, en essayant de trouver un juste équilibre entre un prix raisonnable et un prix suffisamment élevé pour rembourser l'avance des plus riches. C'est une procédure qui se développe à cette époque. -les problèmes religieux qui tiennent une place importante : la continuité en matière de religion civique. Il n'y a pas d'innovation particulière. En revanche, on multiplie les fêtes religieuses, mais aussi les concours religieux. Cela a pour conséquence le développement de l'Agonothésie : l'Agonothète est l'organisateur des jeux, des concours. C'est une magistrature qui se développe, et c'est une magistrature liturgique. On attend de lui qu'il s'implique financièrement. [...]
[...] Le dynamisme de la Cité grecque Introduction La cité n'est pas morte à Chéronée. Au fond, la grande différence entre l'époque classique et hellénistique, c'est que les cités grecques ne peuvent plus aspirer à l'hégémonie. Pour autant, la cité n'a pas disparu, et même elle a eu tendance par l'action des rois à se multiplier, à se diffuser. Pour la très grande majorité des grecs, ils vivent en cité. C'est le cadre de la vie quotidienne de la très grande majorité des grecs. [...]
[...] C'est aussi le lieu de la Paidéia, de l'éducation. Or, c'est l'éducation qui fait qu'on est grec. Les cités entretiennent des liens les unes avec les autres par delà les royaumes : -élément linguistique : or à cette époque dans la langue grecque, on voit s'imposer la koine, la langue commune. Avant cette époque, on ne parle pas tout à fait le même grec. On peut trouver plusieurs dialectes. Et à l'époque hellénistique, ils disparaissent au profit d'une langue commune. [...]
[...] -l'éphébie : l'apprentissage de la citoyenneté, une sorte de service militaire. Les privilèges : -les droits politiques : possibilité de participer à la vie politique de la cité. La condition féminine n'évolue pas particulièrement à cette époque. Les femmes vont avoir tendance à acquérir un rôle social plus important. On a des exemples de femmes qui vont se comporter en bienfaitrice de leur propre cité. Pour ce qui est des non-citoyens : il y a toujours des libres (souvent des étrangers), et des non libres (esclaves). [...]
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