Dissertation sur les changements connus par les deux classes dirigeantes traditionnelles de l'Empire Romain, de la Tétrarchie à Constantin. Une analyse tournée vers la pratique du pouvoir sur cette période pleine de changements. On se demandera si les changements reflètent une stratégie politique ou une pérennisation de pratiques déjà usitées.
[...] Ces personnages sont de plus en plus présent dans l'entourage du prince. Leur influence grandit sous ses successeurs (exemple plus lointain, le rapport entre St Ambroise de Milan et Théodose). [...]
[...] Cette décision connue par le Code Théodosien, est attestée par la désignation par les deux assemblées des magistrats mineurs à partir de 359 ou 356. Ce droit rendu nous laisse penser que les sénateurs retrouvent un rôle politique accru sous Constantin. L'élection des questeurs et des préteurs, selon Jones n'a pas beaucoup évoluée depuis Tibère. En réalité, l'Empereur Constantin, refuse dorénavant d'utiliser son droit de recommandation, imposant le candidat de l'empereur à l'élection. Certains historiens pensent que l'assemblée retrouve son auctoritas. [...]
[...] Ce titre de comte donne aux sénateurs un poids important. le conseil du prince et la bureaucratie palatine, symbole de l'essor des bureaucrates Déjà sous Dioclétien apparaît, le titre de a consiliis. Ces personnages font carrière à l'intérieur du conseil du prince et reçoivent un traitement. Cette forme ne subsiste pas. Constantin est revenu à un conseil uniquement formé de sénateurs, les uns hauts fonctionnaires et les autres comtes. Ce qui est important de souligner c'est la présence des quatre hauts fonctionnaires de la Cour, qui sont membres permanents (les deux comtes financiers- des largesses sacrées et de la chose privée le questeur du palais et le maître des offices. [...]
[...] En conclusion, nous avons donc pu remarquer que la situation des deux classes dirigeantes, de la Tétrarchie à la mort de Constantin, a subit des transformations et des mutations inverses. Elle connaît également des éléments de stagnations et de persistances. Constantin semble redonner une place considérable à la traditionnelle institution, le Sénat, en gonflant son effectif, en transformant certaines fonctions et en lui rendant à la fin de son règne le pouvoir d'élection des questeurs et des préteurs. Cependant, la période s'inscrit dans la recherche de centralisation du pouvoir et de contrôle accru de l'Empire. [...]
[...] De la Tétrarchie (284) à la mort de Constantin, s'effectue un certain renversement des tendances malgré des caractéristiques qui persistent. Nous avons connaissance de ces évolutions et de ces constances à travers des sources littéraires (Aurelius Victor, Ammien Marcellin) défendant en grande partie le point de vue sénatorial. Soulignons la partialité de certaines sources selon leur influence religieuse, chrétienne ou païenne (notamment Lactance et Zosime). Les sources juridiques comme le code Théodosien et le code Justinien plus tardifs, compilations des décisions impériales, nous permettent de connaître la législation. [...]
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