Rome est une ville ouverte aux étrangers (avec des mariages...) et c'est une ouverture très différente de celle d'Athènes ou de Sparte où l'étranger est complètement rejeté. La cité romaine est ouverte aux esclaves affranchis d'un citoyen romain qui deviennent alors automatiquement citoyens romains. Cette très large ouverture fait le succès de l'empire romain.
[...] J.-C, César ait donné le droit latin à l'ensemble des cités transalpines. Il semble que ce droit ait ensuite été donné par l'empereur Claude à l'Aquitaine, la Lyonnaise et la Belgique mais aucune source littéraire ne le confirme. Néron va le donner aux Alpes maritimes, on en est sûr et peut être aux autres Alpes. La Péninsule ibérique, sous le règne de Vespasien et de Domicien. En 73-74, Vespasien va donner le droit latin aux communautés pérégrines des trois provinces espagnoles, et à cette date car Vespasien est censeur avec son fils et c'est dans ce cadre qu'il peut diffuser ce droit Obtention du droit latin Sur le terrain, une cité de droit latin peut être une simple cité et c'est simplement l'exercice sur place d'une magistrature qui permet, à la fin de la magistrature, de devenir citoyen romain. [...]
[...] Ces personnages sont en principe tous des OPTIMO IURE, mais il y a des citoyens romains incomplets, les IUS ROMANUS SINE SUFFRAGO, qui ont tous les droits personnels mais pas la possibilité de venir voter à Rome ni la possibilité de faire carrière à Rome, et c'est un problème que vont rencontrer les provinciaux, qui peuvent devenir très riches et très puissants dans les provinces mais qui ne peuvent venir voter à Rome. B. Le droit latin Définition. Pline le Jeune : la promotion sociale à la citoyenneté romaine qui intervient automatiquement après l'exercice de la première magistrature locale. C'est un statut intermédiaire entre rien du tout et droit romain, c'est le deuxième degré. Le droit latin est un droit collectif, contrairement au droit romain, c'est une entité qui le reçoit. [...]
[...] Cette romanisation juridique n'est pas imposée par les princes mais simplement proposée. Et donc on comprend que les élites locales, gauloise, bretonnes, etc., aient accepté le principe y trouvant beaucoup d'avantages et la possibilité de rester en tant que citoyens romains les personnages les plus importants de leur tribu. Il n'y a que de très rares refus de la citoyenneté, quelques révoltes mais bien au contraire la fidélité à Rome va permettre d'accumuler des privilèges et des avantages pour ceux qui acceptent le principe. [...]
[...] Il va donc remercier ces provinces qui lui sont restées fidèles. En 73-74, au moment de sa censure, il accorde aux pérégrins d'Espagne le droit latin. Dans ces nouvelles cités, les futurs citoyens romains sont inscris dans la tribu des Quirina, qui est celle des Flaviens. On a quelques attestations de remerciements au prince. Pendant une quinzaine d'années les choses se mettent en place mais avec beaucoup de difficulté d'organisation et en 92, Domicien décide de mieux structurer les choses en Espagne et rédige à Rome une loi, la lex Flavia de municipalis, "la loi au sujet de la municipalisation" de l'Espagne. [...]
[...] J.-C de la colonie de Narbonne qui achève la voie de l'Italie à l'Espagne. B. Le phénomène des clientèles. On retrouve ce phénomène parfois longtemps après la conquête. Les romains, quand ils entrent en contact avec les populations indigènes créent des liens presque d'amitié et les généraux peuvent être amenés à donner la citoyenneté romaine comme une manière de récompenser et aussi de diffuser le modèle romain car ainsi, les autres individus des populations souhaitent aussi obtenir la citoyenneté, ce qui implique un effet d'entrainement. [...]
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