[...] Un traité a été signé entre Hamilcar et Rome quant aux frontières que les Carthaginois ne devaient pas dépasser dans leur conquête de l'Espagne. En 220, Hannibal met le siège devant Sagonte, bien au sud de cette frontière. Les Sagontins envoient une ambassade à Rome pour demander une alliance. Les Romains envoient alors une ambassade à Hannibal (les Carthaginois n'ont pas le droit d'attaquer les alliés de Rome), qui refuse de céder étant donné que cette alliance a été passée après le traité entre Carthage et Rome de 241. Il continue le siège, en 219 Sagonte tombe. Les Romains envoient alors une ambassade à Carthage => c'est la guerre, acceptée par les Carthaginois (qui ne se désolidarisent pas de l'action d'Hannibal à Sagonte).
Les Romains se préparent à intervenir en Espagne par la mer, en partant de Sicile. Intérêts commerciaux. Hannibal décide de les prendre à revers en attaquant l'Italie.
Va à Gadès, au temple de Melqart. Là il fait un rêve : Jupiter (Baal ?) lui ordonne d'aller en Italie, guidé par un dieu ; Hannibal se retourne et voit une bête monstrueuse (un serpent ?) qui détruit tout sur son passage ; son guide lui dit qu'il s'agit de la dévastation de l'Italie. Melqart = Hercule => se place sous son patronage ; or itinéraire du héros depuis les colonnes d'Hercule jusqu'en Sicile, avec de nombreuses légendes locales.
=> indique le but du voyage d'Hannibal ? mais surtout indique la propagande sur laquelle il va s'appuyer (autre témoignage chez Silénos, avec une légende d'Hercule à Rome marié avec une Hyperboréenne, référence aux Gaulois => version pour rallier les Celtes).
Préparatifs militaires : laisse une armée d'Africains en Espagne, envoie des Ibères en Afrique, pour que les deux peuples aient le sentiment d'être liés (cf. pratiques d'Alexandre sur les déplacements de population ; lainiciens). Lorsqu'il arrive en laisse aussi des éléphants. Lui emmène des Africains, des Espagnols, des Carthaginois et des Libyphéniciens (habitants des cités phéniciennes d'Afrique ou métis d'Africains et de descendants de colons phéniciens). Lorsqu'il arrive en Italie, il a avec lui 20 000 fantassins et 6 000 cavaliers (...)
[...] En Afrique, Syphax, roi numide allié des Romains, remporte également des victoires sur les Carthaginois. Hasdrubal, le frère d'Hannibal, auparavant en Espagne, décide de passer en Italie. Par ailleurs douze colonies latines refusent d'envoyer des hommes à Rome en 209 ; elles ne sont pas punies ; Hannibal remporte une victoire sur Marcellus (le vainqueur de Syracuse), en Campanie, puis est à son tour vaincu et se réfugie dans le Bruttium. Les Hirpins, les Lucaniens et les habitants de Vulci se donnent alors aux Romains. [...]
[...] Ayant récupéré des alliés maritimes (Tarente puis Locres), les Romains lancent des expéditions de pillage sur l'Afrique. En 207, Hasdrubal parvient en Italie ; il meurt lors de la bataille du Métaure, sa tête est envoyée à Hannibal, qui vient lui-même de subir une défaite en Apulie. Il se replie alors au fond du Bruttium. En 206, Scipion est victorieux des armées carthaginoises en Espagne (fin de la guerre) UE 26 - 8 III. Le règlement du conflit A. L'isolement d'Hannibal et l'activité de Scipion Après sa victoire sur l'Espagne, Scipion, élu consul, demande à avoir le commandement en Afrique. [...]
[...] Minucius reconnaît alors la supériorité de la tactique de Fabius. Les consuls reprennent cette tactique durant l'hiver 217/216, se contentant d'interdire à l'armée d'Hannibal de sortir de la cité où il est retranché pour l'hiver pas de ravitaillement). Les élections consulaires sont marquées par une opposition entre patriciens et plébéiens ; les deux consuls sont en réalité adversaires risques de conséquences militaires. Les recrutements sont augmentés (demandes plus fortes aux alliés). Même divergence de comportement entre les deux consuls ; Hannibal est menacé par une révolte de ses soldats qui manquent de blé décide de partir vers l'Apulie où les moissons étaient plus précoces bataille de Cannes (août 216), mouvement d'encerclement d'Hannibal qui fait avancer ses deux ailes composées d'Africains (au centre, Gaulois et Espagnols). [...]
[...] Succès près de Capoue, compensés par les défections des cités grecques. Tournant de la guerre en 212 lors de la prise de Capoue par l'armée de Marcellus : pillage de la cité (œuvres d'art ramenées à Rome). La flotte envoyée pour reprendre la Sicile est appelée à la rescousse par Hannibal qui poursuit alors le siège de Tarente Rome récupère la Sicile. Mais la même année, les deux frères Cornelius Scipion (dont le consul de 218) sont tués en Espagne. [...]
[...] Les défections Deux défections dès 218 : les Gaulois de Cisalpine et la cité de Clastidium, livrée par chef de garnison dont l'origine était Brindes. En 216, Arpi, les Hirpins, Capoue et les cités de Campanie (Atella, Calatia deux cités d'Apulie, les Samnites, puis les Bruttiens, les Lucaniens. En 215, Crotone, Locres, Syracuse (cités grecques) ; en 213 Tarente ; en 212 les cités dépendant de Tarente, Métaponte, Héraclée, Thourioi ; en 208 les Étrusques d'Arezzo UE 26 - 8 Les premières défections correspondent aux zones dans lesquelles Hannibal était déjà passé en 217 (carte) premières approches l'année précédente ? [...]
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