Découverte de la numismatique, institution monétaire, monnaie, circulations monétaires, Grèce antique, numismatique
On définit généralement la monnaie comme un morceau de métal dont l'estampille garantit à la fois le poids et le titre (la teneur en métal).
Cette définition s'applique bien à la tradition grecque puisque dans la tradition grecque antique la valeur de la monnaie est pour l'essentielle en fonction du prix du métal qu'elle contient. Conception qui a perduré jusqu'à la Première Guerre mondiale, et depuis on assiste au triomphe de la monnaie fiduciaire dont la valeur ne correspond pas à la matière (la monnaie fiduciaire existait déjà dans l'Antiquité avec la monnaie de bronze).
Le terme monnaie a une origine latine, puisque ce terme vient du nom du temple de Junon Moneta à Rome où l'atelier monétaire se trouvait à côté de ce temple.
Le terme numismatique, vient du grec nomos (la loi) et nomisma (la monnaie). Son étymologie nous montre le caractère contractuel d'une politique de l'institution monétaire dans l'Antiquité. C'est ainsi qu'au IVe av. J.-C., Aristote dans L'éthique à Nicomaque (V, 5) écrivait « la monnaie porte ce nom (nomisma) car elle n'est pas un produit de la nature, mais de la loi (nomos) ». La monnaie est d'abord une convention.
[...] L'idée est d'essayer de déterminer si il y a évolution ou pas des étalons de monnaies. Grandes difficultés car les monnaies ont peut être usées par le temps, l'utilisation . et donc leur poids actuel risque d'être inférieur au poids d'origine. Comme on sait que le poids varie selon les époques, peser une monnaie permet aussi de la dater. L'étude de la composition métallique Cette étude permet de connaître la proportion de chaque métal présent dans la pièce. L'intérêt de l'étude de la composition métallique est double : l'étude de la composition des pièces renseigne sur la composition intentionnelle des monnaies, c'est-à-dire sur l'alliage préparé à l'atelier. [...]
[...] Les choses ont été bien étudiées par le numismate belge F. de Callatay, selon ses recherches, généralement un an avant le déclenchement d'une guerre on a une importante émission monétaire. Autre utilisation de la monnaie c'est son utilisation pour le change, c'est-à-dire que nombre d'économie fonctionnait (tout du moins pour les monnaies de bronze) en économie fermée. Chaque étranger entrant sur le territoire de la cité ou du royaume se voyait signifier l'obligation de convertir sa monnaie dans la monnaie locale et les commerçants étaient obligés de n'accepter que cette monnaie locale. [...]
[...] Le terme monnaie a une origine latine, puisque ce terme vient du nom du temple de Junon Moneta à Rome où l'atelier monétaire se trouvait à côté de ce temple. Le terme numismatique, vient du grec nomos (la loi) et nomisma (la monnaie). Son étymologie nous montre le caractère contractuel d'une politique de l'institution monétaire dans l'Antiquité. C'est ainsi qu'au IVe av. J.-C., Aristote dans L'éthique à Nicomaque écrivait la monnaie porte ce nom (nomisma) car elle n'est pas un produit de la nature, mais de la loi (nomos) La monnaie est d'abord une convention. I. [...]
[...] Ces motivations peuvent être classées en 2 catégories complémentaires : la nécessité d'effectuer un certain nombre de paiement, et d'un autre côté la fiscalité c'est-à-dire qu'il fallait donner les moyens aux citoyens de s'acquitter des exigences en matière de fiscalité. La fiscalité est également un moyen pour les Etats de réaliser des profits importants. Les cités grecques ne pratiquaient pas régulièrement aux émissions monétaires. Les cités frappaient en fonction de leur besoin immédiat, dont à chaque série correspond généralement le financement de quelque chose de bien précis. Ph. [...]
[...] A chaque cité correspondait souvent des thèmes bien précis, et la cité cherchait à rassurer les utilisateurs des monnaies et à montrer la permanence de l'institution (les chouettes athéniennes, les tortues d'Egine) : les épisèmes (marques distinctives des cités). La permanence de ces épisèmes s'explique par le fait que l'usage de la monnaie est fortement conditionné par la confiance de ces utilisateurs. La quasi-totalité des monnayages du monde grec ont été frappé, mais il existe quelques cas exceptionnels de monnaies coulées de monnaies en bronze. La question des frappes pose la question des surfrappes, certaines monnaies pouvaient être retirées de la circulation et refrappée par les cités. [...]
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