Egypte ancienne, Antiquité, égyptologie, danse, danseurs, langage, corps, funérailles, mort, rites funéraires, au-delà, nain, nanisme, difformité, tératologie
Il ne faut pas envisager la danse comme un sous-domaine de recherche au sein des études égyptologiques. Cette discipline peut paraître, de prime abord, peu essentielle pour la connaissance d'une civilisation. Néanmoins, l'étude de la danse ne peut que contribuer à enrichir nos connaissances sur divers aspects de leur société. La danse était, en effet, une manifestation de la vie dans l'Égypte ancienne car elle rythmait les moments les plus significatifs de l'existence des Égyptiens : naissance, circoncision, fêtes religieuses, banquets, chasse à caractère rituel, guerre, et, surtout, mort, comme en témoignent les sources textuelles et iconographiques. Il existait, par conséquent, de nombreuses formes de danse. Tous les classes sociales étaient concernées par la danse : la reine, les femmes de la haute société, les nains, des mimes, des danseurs professionnels, et même certaines divinités.
[...] Vassal p La Nubie est, au Nouvel Empire, entièrement colonisée par les Égyptiens. La Basse Nubie avait été annexée, au Moyen Empire, par Sésostris Ier puis par Sésostris III. Sous les règnes de Sésostris III et Amenemhat III, la Nubie, englobant le Koush, est fortifiée. Le Nouvel Empire en fait une vaste colonie possédant son administration propre sous la direction d'un gouverneur, appelé fils royal de Koush H. Wild p Son culte était très populaire, surtout au Nouvel Empire (G. Rachet p. 40). I. [...]
[...] Thot, dieu de l'écriture à l'apparence de babouin, est bien entendu le plus célèbre. Mais on en connaît d'autres tel que Bébon, dieu singe aux oreilles rouges. D.B. Redford p Ce n'est que beaucoup plus tard qu'apparaît et se développe le mythe des Pygmées se battant contre les grues. Les peintures et les mosaïques hellénistiques en sont le plus beau témoignage (S. Sauneron, dans G. Posener p. 235). Cette stèle est intéressante à plusieurs points de vue. Elle se caractérise par des textes épigraphiques nombreux : glorifications et hymnes. [...]
[...] Villarino C La danse en Égypte ancienne in : Égypte Afrique & Orient, 40, Centre vauclusien d'égyptologie, Avignon, p. 27-34. Wallis Budge E.A An egyptian hieroglyphic dictionary vol., Dover Publications, New York p. Wild H Le tombeau de Ti, in : MIFAO 65/1, Le Caire. Wild H Les Danses sacrées de l'Égypte ancienne in : Sources Orientales Éditions du Seuil, p. 35-117. Wilson J.A Funeral services of the Egyptian Old Kingdom in : Journal of Near Eastern Studies, vol No (Oct., 1944), p. 201-218. [...]
[...] Mon roi est très impatient de voir le nain plus que les autres présents du Sinaï et de Pount. Quand tu arrives au palais, vois si le nain est avec toi en bonne santé, vivant et frais, et mon roi fera pour toi plus que ce qui a été fait pour le gardien du trésor divin au temps du roi Isési car voir ce nain est le plus grand désir de mon roi. Cette lettre du roi Pépi II montre que les danses divines de nains étaient un des rares divertissements du roi. [...]
[...] Ils appartenaient à des groupes, communautés ou catégories de personnes telles que les danseurs Mouou et les danseurs nains. Ils étaient voués aux cérémonies funéraires. On ne connaît les danseurs Mouou qu'en tant que danseurs funéraires. Ils ne semblent pas avoir eu d'autres fonctions alors que les nains pouvaient être danseurs profanes ou danseurs funéraires. Un rapprochement entre les danses des Mouou et celles des nains a été effectué, étant donné que ces deux groupes dansaient au sein de la nécropole. Cependant, il ne faut pas les confondre. [...]
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