La religion gallo-romaine se présente comme une fusion entre la religion des Romains et celle des Gaulois.
Après la conquête, les Romains ont tenté de romaniser les croyances et les lieux ce cultes celtes. Ils ont interdit les sacrifices humains et les druides.
Si les Gaulois continuent d'honorer leurs propres dieux, ils ont intégré à leur panthéon certaines divinités Gréco-romaines.
Faut-il parler d'une religion gauloise ou « des religions de la Gaule »? (...)
[...] Cependant le culte apparaît essentiellement public. C'est un acte collectif qui réunit la foule; la ferveur religieuse s'y exalte par la contagion; le culte est une fête. Le sacrifice n'en est que la conclusion. Nous trouvons trace de processions. Un tumulus en Alsace, par exemple, à Ohnenheim près de Sélestat, contenait un pacifique char à quatre roues avec d'abondantes garnitures en bronze fondu d'un travail extrêmement soigné, véhicule non pas d'usage courant mais char servant à promener à travers le territoire de la tribu quelque simulacre de la divinité ou bien, comme on voit des monnaies de Macédoine, un grand chaudron, rite peut-être destiné à attirer la pluie et à favoriser le fertilité de la terre. [...]
[...] CONCLUSION Ce ne sont ni les raids barbares, ni les chrétiens qui furent responsables de la destruction et de la désaffection des temples. Ils subirent un premier abandon de la part de l'autorité de la cité et de ses notables qui négligèrent les restaurations ou les constructions à entreprendre. Puis survint un second abandon dont furent responsables les populations locales, désertant des lieux de culte devenus étrangers à la sociabilité nouvelle, avant d'être remplacés par des lieux saint chrétiens. La mutation vers la christanisation se fait plus tardivement dans les campagnes que dans les villes. [...]
[...] Grecs et romains n'ont pas la même vision du dieu. Pour les grecs, il s'agit du fils détesté de Zeus et d'Héra, lâche, fuyant quand il est blessé. Sur les champs de bataille, il s'entoure d'une cohorte mauvaise, Éris (la discorde), Enyo la Terreur (et la crainte). Sous leurs pas, la terre ruisselle du sang des blessés. Pour les Romains, Mars est un dieu redoutable, invincible, portant une armure étincelante et faisant tout trembler sur son passage. Bacchus: Un des grands dieux de la Terre, lié au vin. [...]
[...] Ils ont interdit les sacrifices humains et les druides. Si les Gaulois continuent d'honorer leurs propres dieux, ils ont intégré à leur panthéon certaines divinités Gréco-romaines. Faut- il parler d'une religion gauloise ou des religions de la Gaule la religion gauloise est connu grâce aux indications des écrivains grecs et romains, les inscriptions et les monuments figurés de la Gaule romaine, enfin par les souvenirs de l'ancienne religion païenne. Le résultat de cette synthèse est une mosaïque de cultes rendus à de nombreux dieux, dont la fonction et les attributs varient d'un lieu à un autre. [...]
[...] Minerve: déesse romaine de l'artisanat. Elle patronne les arts et l'intelligence et se voit aux côté de Jupiter et de junon. Deux fêtes la célèbrent, dont une en juin. Jupiter: voir Taranis. Apollon : un des douze dieux de l'Olympe, patronnant la lumière, l'intelligence, la divination et les arts. BIBLIOGRAPHIE les campagnes en Gaule romaine Alain Ferdière, T2 dictionnaire des mythologies Myriam Philibert, maxi-livres, France les gaulois Albert Grenier, petite bibliothèque Payot , pp 283 à Paris. les villes des trois Gaules de César à Néron Robert Bedon, Picard, 1999. [...]
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