Isis est le nom grec d'Aset, la déesse protectrice et salvatrice dans la mythologie égyptienne. Son nom en hiéroglyphe « Iset » signifie le siège, ce qui en fait la personnification du trône royal (il s'agira d'ailleurs de son emblème spécifique). Elle est la fille de Geb et de Nout, la femme et sœur d'Osiris ainsi que la mère d'Horus.
Nous nous demanderons donc comment le culte d'Isis ainsi que son image va-t-il évoluer à travers les grandes périodes antiques et les lieux où son culte apparaissait. Nous verrons donc dans une première partie Isis à l'époque des Pharaons puis dans une seconde partie Isis à l'époque hellénistique et enfin nous verrons le culte d'Isis à l'époque impériale.
[...] Il le découpe en morceaux et les jette à travers tout le Nil. Isis part en quête des nombreux morceaux épars. Elle les retrouve petit à petit, et reconstitue le corps. Quand tout est remis en place, Isis se transforme en oiselle et bat des ailes au-dessus du corps pour lui redonner la vie. Elle est à ce moment fécondée par Osiris, et elle donnera naissance au dieu Horus. Aidée d'Anubis et de sa sœur Nephthys, ils créent ensemble la première momie. [...]
[...] J.C, des fidèles d'Isis sont chassés de Rome, et envoyés en Sardaigne. Plus tardivement, Caligula redonne de l'importance au culte d'Isis, car il aime le pays d'origine de la déesse. Il aimera passionnément sa sœur jusqu'à ce que cette dernière meure en 38 apr. J.C. C'est après le suicide de Néron en 69 apr. J.C que Vespasien va devenir empereur. Il fait édifier un grand complexe religieux dédié à Isis sur le champ de Mars près de la Villa Publica. [...]
[...] Les Grecs vont donc assimiler Isis à de nombreuses autres déesses grecques telles que Séléné, Io, Aphrodite ou Athéna. Elle va également être associée à la Voie lactée, de par sa représentation courante, lorsqu'elle allaite son enfant. Enfin, Isis, de par son assimilation à Arsinoé II qui venait de Macédoine et qui s'est occupée de la flotte égyptienne, a rapidement été assimilée à la déesse de la navigation (Isis Navigans ou Pelagia) ainsi qu'à la bonne fortune, la Tyché. Elle était beaucoup vénérée par les marchands qui voulaient un bon voyage. [...]
[...] Les bas-reliefs sont précieux, car ils nous apportent des informations sur la représentation d'Isis par les Egyptiens. Son image apparaît donc plutôt stéréotypée, vêtue d'une robe étroite à bretelles ; elle porte la couronne Hathorique à disque et à cornes qui peut être surmontée du siège ou elle peut porter la coiffe en forme de vautour. Elle est aussi mise en avant sous la forme de mère divine mais c'est sa beauté qui va être un des thèmes prédominants, puisqu'il est lié aux images de l'amour et des réjouissances, aspect qui était celui d'Hathor. [...]
[...] Cela montre que le culte d'Isis est rétabli à Rome, et par la suite, il n'en sera plus chassé. B Un renouveau pour Isis A Rome dès le Ier siècle, Isis va devenir un phénomène de société (naissance de l'Egyptomanie). Dans un premier temps, elle est très différente de l'Isis pharaonique qui était représentée dans une attitude hiératique, avec une longue robe collante. Cette image ne correspondait pas pour une déesse qui ét ait l'épouse d'un dieu habillé à la mode grecque : Sérapis. [...]
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