Crise de la République romaine, élite romaine, plèbe romaine, patriarcat, loi des Douze Tables, consuls, frères Gracques, Marius, Sylla, César, Pompée, Imperium, institutions romaines, ager publicus, populares
En 509 avant Jésus-Christ, la monarchie romaine prend fin et laisse place aux nouvelles institutions de la République romaine qui prennent forment progressivement dans un cadre de tension entre le patriciat et la plèbe. Cette tension est apparue pour une grande partie, en raison du contrôle exercé par les patres sur les institutions nouvellement créées de la République. Le système et l'organisation est désormais chamboulé par ce passage de la monarchie à la République : la cité est désormais placée à la tête de deux consuls qui se partagent les pouvoirs, autrefois placés dans les mains du roi. Ces consuls ne peuvent cependant pas exercer leurs fonctions plus d'un an. Apparaît alors une tension puisque la plèbe est révoltée par cet accaparement du pouvoir par une partie de l'élite romaine.
[...] Après ce détournement de pouvoir de Sylla, lieutenant de Marius, la République romaine va connaître ses derniers souffles. B – Les dernières heures de la République Les dernières heures de la République romaine vont notamment être rythmées par les différentes phases de tension que vont connaître Pompée et César. Pompée, qui n'est à l'origine qu'un simple citoyen romain, vient de s'approprier l'Imperium. Il va alors cumuler plusieurs pouvoirs qui ne sont pourtant pas prévus au sein de la Constitution romaine. [...]
[...] Apparait alors une tension puisque la plèbe est révoltée par cet accaparement du pouvoir par une partie de l'élite romaine. La plèbe va alors amorcer un mouvement d'autonomisation en créant ses institutions. Ce n'est seulement qu'après plusieurs siècles de révolte et de mécontentement que ce mouvement de la plèbe obtiendra gain de cause en imposant une égalité importante entre eux et l'élite dirigeante de la République romaine, en ce qui concerne l'accès au droit avec notamment la loi des Douze Tables. Ils imposent également une importante limitation du pouvoir à cette élite dirigeante. [...]
[...] - Plusieurs terres vont être confisquées par l'élite romaine ainsi que l'aristocratie. - La République romaine doit également faire face à des évolutions sociales telles qu'une importante croissance de la population esclave. Face à ces différents problèmes, une réforme est amorcée par les frères Gracques, mais cette dernière va connaître un important échec. B – Une tentative de réforme Après le début de la crise institutionnelle au IIe siècle av. J.-C., les frères Gracques vont commencer à amorcer plusieurs tentatives de réformations afin d'endiguer cette crise, mais ils doivent faire face à deux facteurs importants qui seront à l'origine de leur échec : - L'opposition et les tensions entre optimates/populares. [...]
[...] La République romaine devient alors une grande puissance économique et territoriale. L'ensemble de ces conquêtes sont cependant nécessaires à la compréhension de la crise qui va s'amorcer dans cette république à partir de la seconde moitié du IIe siècle avant J-C. Certains spécialistes de cette période romaine vont même évoquer le terme de « révolution » pour décrire cette phase de crise au sein de la République romaine. En toute hypothèse, il est nécessaire de comprendre que le milieu du IIe siècle av. [...]
[...] - La réforme lancée par T. Gracchus en 133 av. J.-C. et qui avait pour ambition de poser une limite au nombre de terres qu'il était possible pour l'ager publicus de posséder et à redonner l'excédent aux moins aisés financièrement. II - Un détournement des nouvelles institutions Il convient dans une première partie de se pencher sur la lutte engendrée par Marius et Sylla pour s'approprier le pouvoir mais également, dans une deuxième partie, sur les dernières heures de la république romaine A - La lutte pour le pouvoir Marius est un homme et un chef très important de l'armée romaine. [...]
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