146 av. J.-C. : la destruction de Carthage met fin à la troisième guerre punique. C'est une date importante, car elle met fin à un conflit qui a empoisonné les relations internationales de Rome, mais aussi parce qu'elle marque la fin d'un certain nombre de victoires qui ont entrainé de grands changements économiques, sociaux et politiques. Les anciens eux-mêmes avaient conscience que c'était une date importante. Depuis le IIIe siècle, Rome s'est imposée d'abord à toute l'Italie. 270 av. J.-C. : guerre de Tarente (bastion de la résistance italienne à l'hégémonie romaine). A partir de là, la cité étend sa puissance à la Gaule cisalpine (au Nord de l'Italie, au-dessous du Rubicon), mais aussi en Sicile suite à la 1ère guerre punique, en Espagne à la suite de la 2e guerre punique, en Macédoine à la suite des guerres de Macédoine 168, en Grèce en 146. Ces bouleversements militaires, territoriaux vont avoir des conséquences considérables sur l'économie de la Cité. Rapport spécial des Romains à la terre. Or avec l'extension territoriale par les conquêtes, cette communauté d'intérêts des citoyens qui les liait très étroitement les uns aux autres va se morceler. Opposition plébéienne/patricienne, mais il y a une union civique, d'ailleurs il n'était pas question que le corps civique se scinde. Mais ce n'était plus possible après les conquêtes à cause d'une crise politique sans précédent. Tout le modèle qui était caractérisé par sa souplesse va se rigidifier et se briser. Les anciens l'ont appelé « l'époque des Gracques », 1er frère Tiberius élu tribun de la Plèbe en 133 av. J.-C., le 2nd en 123 av. J.-C.. Cette première crise a été le ferment de l'intégralité des guerres civiles du 1er siècle av. J.-C.. A partir des Gracques, c'est la violence qui va faire irruption sur le devant de la scène. Violence ouverte et systématique : lutte entre Marius et Silla, Pompée et César et bien d'autres. Il s'agit ici de suivre l'évolution des institutions républicaines. Pas de changement majeur du point de vue formel, mais les bases sur lesquelles ce système politique avait été constitué disparaissent ou du moins sont modifiées.
[...] C'est au moins de décembre 163 que la tension est à son comble. Ses ennemis attendaient la fin du tribunat de Tiberius pour l'éliminer puisque si on met la main sur un tribun on est déclaré sacer. Mais souvent menacé tout de même. Il ne se baladait jamais sur le forum avec moins de 2000 à 3000 sufragatores. Débats très violents au Sénat. Un sénateur ami de Tiberius quitte le temple de la fides, prévient Tiberius qu'il est physiquement en dangereux. [...]
[...] Cette occupation pouvait prendre différentes formes. Colonies qui avaient d'abord un enjeu sécuritaire. L'idée est de placer sur le territoire des jalons de la puissance romaine. Les terres n'étaient parfois pas rachetées mais concédées à des exploitants (concessions individuelles). Le reliquat formait des terres collectives qui pouvaient être utilisées par le village par ex pour faire paître des bêtes (conpasca publica). Source d'accroissement de revenu pour les paysans. Le rôle des agrimensores (ceux qui mesurent le champ). Ces arpenteurs divisaient les territoires en parcelles, la forme la plus fréquente de ces parcelles est la centuration (200 jugera, soit 50 hectares). [...]
[...] Economie, société et politique La crise des Gracques Introduction : 146 av. J.-C. : destruction de Carthage, fin de la troisième guerre punique. Date importante, car elle met fin à un conflit qui a empoisonné les relations internationales de Rome, mais aussi parce qu'elle marque la fin d'un certain nombre de victoires qui ont entrainé de grands changements économiques, sociaux et politiques. Les anciens eux-mêmes avaient confiance que c'était une date importante. Depuis le IIIe siècle, Rome s'est imposée d'abord à toute l'Italie av. [...]
[...] Il invoque comme argument qu'il s'oppose au bien de la plèbe. On reconvoque les comices. Les tribus votent les unes après les autres. Finalement non seulement Marcus Octavius est démis de sa charge mais il a failli être liquidé par la foule. A partir de ce moment- là la rogatio est votée. Tiberius : image d'autocrate prêt à tout. Il manipulé les institutions républicaines. Le Sénat a voté une somme dérisoire pour une loi qui coûtait des milliers de sesterces (c'est Tiberius qui finance). [...]
[...] Très proches des sénateurs. Or depuis la lex claudia en 218 avant JC interdiction avait été faite au sénateur d'exercer une activité économique. Il s'agissait d'éviter les conflits d'intérêt. Ce sont donc les chevaliers qui se tournèrent vers les activités commerciales (contrats avec l'Etat : construction de ponts, d'aqueducs Classe qui s'est de + en + opposée aux sénateurs. En 140 la distinction entre les deux ordres est devenue claire, explicite, puisque tout chevalier devait symboliquement rendre le cheval public avant d'entrer au Sénat. [...]
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