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La crise de la cité grecque est une théorie ancienne formulée à la fin du XIXe siècle et systématisée par Claude Mossé dans Le déclin de la cité grecque au Ve siècle. Par la suite, cette théorie a été beaucoup nuancée par Claude Mossé elle-même. Peut-on systématiser ces impressions ?
Un des principaux arguments est que cette crise est l'héritage de la crise du Péloponnèse. Les conséquences de cette guerre seraient à la fois sociales, politiques et militaires.
[...] Mais ce point de vue est discutable. Les cités mettent en place au IVème siècle un service militaire, l'éphébie, et qui fait l'objet de pas mal de discours. Les éphèbes, avant de devenir citoyens athéniens, vivent ensemble un service militaire dans lequel on leur apprend à se servir des nouvelles armes comme des anciennes. La religion civique au IVe siècle Les dieux sont toujours présents, la séparation sacré/profane n'existe pas : il n'y a pas de domaine situé en dehors de la religion. [...]
[...] Si les Grecs débattent tellement du bon régime civique, c'est parce que le cadre civique reste le cadre fondamental, et ils sont prêts à mourir pour lui. Même la Bataille de Chéronée montre que l'esprit civique est toujours là : ce sont des citoyens-soldats qui se sont battus, et affirment que cette bataille était juste. Même sous la direction des lacédémoniens, les Grecs continueront de vivre dans le cadre de la cité. « La cité grecque n'est pas morte à Chéronée. [...]
[...] Ils se précipitent à harceler les hoplites lacédémoniens. À force de harcèlement, Iphicrate réussit à détruire un escadron de 250 lacédémoniens. Xénophon fait un traité sur tous les avantages des cavaliers pendant la guerre. Il évolue pas mal pendant cette époque. Le cavalier sert surtout à reconnaître le terrain, reconnaître des fuyards, et harceler l'adversaire lorsqu'il n'est pas en formation. On s'est rendu compte que la cavalerie servait à répondre aux peltastes légers. En plus de la cavalerie légère se développe la cavalerie lourde. [...]
[...] Il y a une évolution de la religion, mais qui se fait majoritairement dans le cadre de la religion de la cité, sous le cadre de la cité. Le procès de Socrate Condamné à mort par 280 voix : accusé de commettre le crime de ne pas reconnaître les dieux et d'introduire de nouvelles divinités enrôlé dans la thèse de la crise de la cité : Socrate a eu un rôle important dans l'individualisme des jeunes élites de la cité = dans un contexte de crise religieuse, il y aurait eu un phénomène de réaction face au recul de la religiosité, dont Socrate aurait été un exemple mais ce procès pose plusieurs questions : La justice doit-elle punir ceux qui ne reconnaissent pas les dieux de la cité ? [...]
[...] De plus, les filles héritent d'une partie des terres de leurs parents : ajoutent leur kleros à celui de leur mari. Avec les pertes en hommes de la Guerre de Locres, les filles se retrouvent filles uniques et unissent alors leur terre à celle de leurs maris, qui ne font plus qu'un, les femmes possèdent des terres spartiates. = mesures mises en place pour punir le célibat et augmenter la natalité pour accroitre la démographie, mais ne règlent pas réellement le problème de la concentration des terres problème de terres aussi perceptible à Athènes : traces archéologiques bornes hypothécaires Claude Mossé avait donc raison ? [...]
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