Crète - Relation avec Mycénes - Minoen - Palais - Civilisation -
Exposé relatant l'Histoire de la Crète au lendemain de la destruction des Palais minoen. Cette brillante civilisation targuée de sa prospérité laisse une emprunte indélébile sur la Crète malgré l'arrivée des envahisseurs Mycéniens. Ces derniers profitant de la faiblesse des Minoens du fait de l'éruption du Santorin colonise l'île et modifie structurellement le quotidien de la Crète qui voit s'effecer au fil des décénnie son emprunte minoenne si marquée.
[...] C'est ainsi qu'une civilisation succède à une autre. Les minoens se voient supplantés par les mycéniens qui apparaissent comme des envahisseurs. Si nous suivons cette perspective, ces derniers semblent s'être imposés par la force dans une cité déjà bien affaiblie ce qui explique la grande part de mécanisation de cette société. Choquée par les pertes dues au cataclysme naturel que les minoens redoutaient beaucoup, envahie par des assaillants profitant de cette faiblesse, la civilisation minoenne ne pouvait sans doute pas perdurer. [...]
[...] En tout état de cause, la Crète a fait partie du monde mycénien de 1450 pour certains, ou 1375 pour d'autres, à 1100 avant Jésus-Christ. Bien que le postulat de départ soit simple, il est bien compliqué de caractériser les civilisations post-palatiales (Minoen Récent IIIb – Minoen Récent IIIc) en Crète. En effet, il est certain qu'après la destruction des Palais, la brillante civilisation minoenne qui rayonnait en Crète, et par delà ses mers grâce à sa flotte, se pérennisa en corrélation avec l'apparition d'éléments dits mycéniens. [...]
[...] De celui-ci, il dirigeait toutes les activités en relation avec le commerce réalisé par les crétois. Véritable homme d'affaire, il était très riche comme en témoigne les multiples réserves de vin, qui était une des monnaies d'échanges de l'île. Pour une gestion optimale tout était compté et répertorié sur des tablettes en argile. Comme chez les sumériens, les premiers écrivains crétois semblent avoir été des comptables. Cependant le contraste parait saisissant entre la richesse du roi et la modestie de son train de vie. [...]
[...] Tout ceci renforcé par le simple fait géographique qui met en avant le fait que certes le raz de marée aurait pu balayer les palais de la côte septentrionale, mais qu'il fût difficile d'attribuer la destruction des palais des côtes méridionales ou de la côte nord au même phénomène. En outre, des marques de vandalisme sont perceptibles à cette même époque. Et l'élément qui permet l'infirmation totale du raz de marée comme cause de la disparition de la civilisation minoenne est le fait que les destructions avaient des cibles bien précises épargnant certaines constructions et pas d'autres alors qu'elles étaient adjacentes. Une évidence plausible émerge alors : la destruction des palais minoens est d'origine humaine. [...]
[...] Ainsi, le triptyque méditerranéen vin huile céréale est conservé par la civilisation mycénienne qui va le pousser encore plus loin en augmentant les parts de terres cultivées et en y adjoignant un élevage de petit bétail s'accroissant au fil du temps. Ainsi, les ressources ne peuvent en effet guère changer mais leur forme d'exploitation oui. Pourtant ce n'est encore pas le cas, le système productif mis en place par les minoens parait subvenir aux besoins des mycéniens qui n'imposent, à ce que nous en savons pour l'instant, aucune politique différente de celle des minoens. Des rendements et des impôts paraissent être demandés, mais rien ne nous prouve l'application des directives ou la perception d'argent par le roi. [...]
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