Sciences humaines et arts, coutumes maritales, éducation féminine, place de la femme, société spartiate, Sparte, mariage des Lacédémoniens
« Le divorce ternit la réputation d'une femme, et elle ne peut pas, elle, répudier son conjoint. » Cette phrase prononcée par Médée dans la tragédie éponyme d'Euripide met en lumière les conditions maritales des femmes de la Grèce antique. La vie de celles-ci n'a dans la Grèce antique de sens que par le mariage, le divorce ne serait donc pas un honneur pour elle, bien au contraire. Cette citation fait écho au texte étudié ou le mariage féminin à Spartes est évoqué.
Celui-ci est un extrait de la constitution des Lacédémoniens écrit en 387 av. J.-C. par Xénophon et adressé aux aristocrates, ou du moins aux lecteurs athéniens et plus largement grecs. Ce traité sur la République de Sparte a pour but de montrer l'excellence et la supériorité des institutions de cette cité. Un traité est un manuel ou ouvrage qui se consacre à un sujet particulier, ici valoriser le modèle spartiate.
Xénophon est un historien, philosophe et maitre de la Grèce antique. Né dans l'attique environ en 427 avant Jésus-Christ, il est issu d'une riche famille athénienne. Il reçoit une éducation soignée, et devient le disciple de Socrate. Une fois son instruction terminée, il s'engage comme mercenaire grec dans la guerre contre les Perses. Mais les armées grecques sont vite mises à mal, Xénophon montre alors de grandes aptitudes de chef de guerre en ramenant ses troupes saines et sauves. Attiré par le régime spartiate, il se lie d'amitié avec le roi de Sparte et, lors de la bataille de Coronée en 394, combat à ses côtés. Banni d'Athènes à cause de cela, il part s'installer à Sparte où il devient gentilhomme fermier et écrit alors ses ouvrages tels L'économique.
[...] Il reçoit une éducation soignée, et devient le disciple de Socrate. Une fois son instruction terminée, il s'engage comme mercenaire grec dans la guerre contre les Perses. Mais les armées grecques sont vite mises à mal, Xénophon montre alors de grandes aptitudes de chef de guerre en ramenant ses troupes saines et sauves. Attiré par le régime spartiate, il se lie d'amitié avec le roi de Sparte et, lors de la bataille de Coronée en 394, combat à ses côtés. [...]
[...] Il résulte alors de cette sélection une magnifique progéniture (l.14) aux yeux de Xénophon et des spartiates. Celle-ci pouvait alors recevoir une éducation appropriée de guerrier. La femme doit procréer, c'est un devoir pour elle : Commencer par le commencement, considérons la procréation des enfants elle est pour cela beaucoup plus libre dans ses mouvements et choix à Spartes que dans les autres cités. Elle porte l'enfant lors de la maternité, mais dès sa naissance celui-ci est confié aux soins de nourrice, la mère a surtout une influence morale sur ce dernier, elle lui inculque les valeurs de la cité. [...]
[...] On comprend ici que dans la majorité des cités grecques les femmes étaient protégées et éloignées de toute cause possible de dépravation, ou d'attributs masculins. Elles n'avaient alors pas l'habitude de boire du vin ou étaient commise d'office à la préparation de la nourriture. A Sparte elles ont plus de liberté, et celle-ci s'expriment par les choix qui leurs sont offerts. Elles ont en outre une grande influence sur la politique notamment au travers de l'éducation morale de leurs enfants. Ainsi tout comme les hommes citoyens, la femme avait un rôle primordial dans la cité. [...]
[...] Alors que les jeunes Athéniennes épousent à l'âge de 15 ans environ un homme qui en a le double, la Spartiate a 18 ans et son mari à peine davantage. Pour la nuit de noces la jeune fille était enlevée, ses cheveux coupés courts et affublée d'un habit et de chaussures d'homme de façon à apparaitre aussi masculine que possible. Le jeune marié la rejoignait ensuite, une fois le mariage consommé il se retirait décemment et retournait à la caserne suivant son habitude, dormir en compagnie des autres jeunes gens. [...]
[...] Le divorce ternit la réputation d'une femme, et elle ne peut pas, elle, répudier son conjoint[]. Cette phrase prononcée par Médée dans la tragédie éponyme d'Euripide met en lumière les conditions maritales des femmes de la Grèce antique. La vie de celles-ci n'a dans la Grèce antique de sens que par le mariage, le divorce ne serait donc pas un honneur pour elle, bien au contraire. Cette citation fait écho au texte étudié ou le mariage féminin à Spartes est évoqué. [...]
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