Couronnement, impérial, Charlemagne, Romains, empereur, cérémonie
Les évènements du couronnement de Charlemagne, en l'an 800 sont relatés à travers plusieurs sources, dont le Liber Pontificalis et le Vita Karoli, d'Eginhard
Eginhard a été élevé au monastère de Fulda et compléta sa formation à la Cour D'Aix, où il suivit les leçons d'Alcuin.
Le vita karoli , relatant le règne de Charlemagne, fut surement rédigé entre 830 et 836 afin d'opposer aux désordres de l'Empire l'image d'un grand règne, doté de caractéristiques franques et romaines. Grande figure de la renaissance carolingienne, il était très apprécié de Charlemagne, puis se rapprocha successivement de Louis le Pieux et de Lothaire 1er.
Le biographe de Léon III n'a écrit que sous le pontificat de son successeur, Etienne IV. Ces deux textes ont donc été écrits postérieurement aux évènements, et ont chacun une origine différente, Franque et Papale, servant chacun des intérêts propres.
Mais l'image du couronnement dépend de la crédibilité que l'on accorde aux sources.
Couronné le 25 décembre 800 dans la Basilique saint Pierre à Rome, Charlemagne reçoit le titre d'Empereur des Romains, mais le pape bouleverse l'ordre de la cérémonie. Quels en sont les motifs, conséquences et enjeux ?
Quelles furent les intentions de Charlemagne concernant l'Empire Romain ?
[...] - Robert Fol, Le couronnement impérial de Charlemagne, Gallimard, Trente journées qui ont fait la France 333p. - G.P Baker, Charlemagne, Créateur d'Empire, Paris, Payot, Bibliothèque historique p. - Georges Minois, Charlemagne, Saint Armand Montrond, Perrin p. [...]
[...] Entendu ainsi, le culte des images n'est pas de l'idolâtrie. Nicée II lance aussi des anathèmes contre le "frénétique concile" de Hiéria, contre les patriarches Anastase, Constantin et Nicétas et contre ceux qui persistent dans l'hérésie iconoclaste. que les décisions du concile furent approuvées par le pape. En Occident, Charlemagne avait reçu du pape Hadrien les décisions du concile de Nicée. Le roi franc marqua des réserves et commença à se considérer comme un arbitre dans le débat sur les images. [...]
[...] Mais selon Dieu ils ne purent consommer le mal qu'ils avaient commencé - Théophane : ils lui crevèrent les yeux ; ils ne purent cependant pas complètement l'aveugler On peu raisonnablement penser que Léon III a conservé et ses yeux et sa langue, étant donné qu'il relata ses mésaventures à Charlemagne et qu'il n'est pas fait mention de sa cécité plus tard dans son pontificat. Mais la rumeur du miracle présente des avantages, générant la pitié, et présente Léon II comme le bénéficiaire d'un miracle. En tout cas, Eginhard semble adhéré à la version du liber pontificalis. Mais aucune source ne donnes les véritables raisons de cet attentat. [...]
[...] Byzance et le concile de Nicée II. La situation de Byzance est particulière. Léon IV avait épousé, en 769, une Athénienne, Irène, Grecque ambitieuse, amie des moines et favorable aux images. Investie de la régence en 780, car son fils Contantin VI (né en 771- mort en 800) n'avait alors que dix ans. C'est elle qui convoqua le concile à Nicée. Le 7e concile œcuménique s'ouvrit le 24 septembre 787 à l'église Ste Sophie, en réponse au concile de Hiéria, (10 février- 8 aout 754 qui condamna l'art criminel de la peinture. [...]
[...] Charlemagne attachait beaucoup d'importance au rituel, et aurait souhaité être fait empereur en réponse à ses actes et par la laocratie, voie du peuple En inversant le rituel, le pape lui a volé son triomphe, et usurpe ainsi le premier rôle. Problème de la couronne : Le Liber pontificalis ous dit que le pape dépos& sur la tête du roi une couronne très précieuse . Mais on peut se demander quelle est cette couronne ? Celle que le roi a déposé en entrant ? [...]
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