Religion romaine, crise religieuse, culte des Dieux, Auguste, panthéon, divinités
Cicéron définit la religion romaine comme le culte des Dieux, le Cultus Deorum. En effet, cette Religion apparaît avant tout comme une relation avec les dieux et par extension comme une obligation conduite par cette relation.
La religion romaine était celle de Rome. Elle a perduré pendant douze siècles: elle commence en 753 avant JC, date de la fondation de Rome et prend fin en 391/2 après JC avec l'interdiction de l'Empereur d'Orient Théodose Ier de fréquenter des temples et d'accomplir des sacrifices. Nous allons ici nous intéresser à cette religion à partir de 201 avant JC, date qui marque la fin de la 2ème guerre punique contre Carthage, jusqu'en 197 après JC, lorsque Septime Sévère prend le pouvoir.
Cette religion est loin d'être uniforme, en effet, son évolution est remarquable. Malgré des pratiques constantes, les représentations et les croyances du VIIIème siècles avant JC sont bien différentes de celles du bas Empire, on parle ainsi de ReligionS de Rome. De plus, cette religion étant polythéiste, leur panthéon était ouvert, et plusieurs divinités y sont venues s'y ajouter.
[...] Il reflète une réalité, une foi générale dans les dieux, leur existence, leur activité dans le monde des hommes. Mais plusieursensembles se dégagent: la religion traditionnelle romaine est le reflet d'une mentalité particulière, la religion dans les provinces qui offre des aspects très changeants d'une région à l'autre, avec plus ou moins d'influence romaine, les cultes dit « orientaux » et bien entendu, le judaïsme et le christianisme. Bibliographie Cebeillac-Gervasoni Chauvot Martin J-P,Histoire romaine, Armand Colin, Paris Lehmann Y (dir.),Religions de l'Antiquité, Presses Universitaires de France, Paris,1999 Scheid. J,La religions des Romains, Armand Colin, Paris Turcan. [...]
[...] Les Guerres Civiles ont elles aussi fortement diminué la croyances des Romains envers les dieux. Mais c'est surtout la manipulation de la religion par la politique qui affaibli considérablement les divinités romaines comme par exemple la prolongation des cérémonies d'action de grâces qui était une forme d'obstruction religieuse. Au Ier siècle avant JC on assiste à une réelle décomposition de la religion nationale. En effet, on notait une dévalorisation des prêtrises et même la disparition de certains comme lessodales Titii. [...]
[...] Certainshistoriens qualifient cet épisode de « chasse aux sorcières ». Nous pouvons supposer que cette « mode » des cultes dionysiaques était un moyen de résister au pouvoir absolu de Rome. Le Panthéon romain est toujours resté ouvert et accueillait de nouvelles divinités comme nous l'avons vu pour Cybèle, cependant, cette ouverture ne signifiait pas pour autant une tolérance. Pour l'affaire des Bachannales, le culte a été restreint pour des raisons politiques. Le Sénat le contrôlait très sérieusement, par exempleles romains ne devaient pas être plus de trois pour le célébrer. [...]
[...] Ensuite ce sont des cultes à initiation. Et pour finir ce sont des cultes ouverts à des individus souvent tenus à l'écart des activités religieuses du culte traditionnel romain comme mes étrangers, les esclaves et les femme. Pour certains comme le belge FranzCulmont, la diffusion deces cultes est la preuve du déclin de la religion romaine et surtout de l'insuffisance de cette religion traditionnelles à répondre à des besoins spirituels comme la question de la vie après la mort. Mais l'explication de la propagation de ces cultes est plus complexe et dépend des conditions sociales et culturelles de l'Empire au Ier et IIème siècle. [...]
[...] Enfin, il n'existe pas de dogme dans la religion romaine, pas de livre qui constituerait l'origine et l'explication de ces règles religieuses. De ce fait on peut considéré que dans la religion romaine il n'y pas d'orthodoxie mais une orthopraxie, une manière juste de faire. Après avoir vu les singularités de cette religion, nous sommes ainsi amenés à nous demander en quoi les changements qu'elle a connu entre le IIème siècle avt JC et le IIème siècle après JC ne l'ont pas bouleverser et comment ellea su garder une certaine cohésion. [...]
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