Le modèle de l'Empire romain est déjà vieux quand le modèle de l'Eglise commence à s'imposer dans l'Antiquité. Les deux modèles ont besoin l'un de l'autre, mais leur confluence passe d'abord par leur rencontre et résistance commune face aux barbares.
La rencontre est obligatoire et nécessaire parce que l'Eglise s'est développée dans l'Empire romain. Elle est nécessaire parce que l'Eglise va permettre de renforcer le modèle romain qui commence à vieillir. Pour réagir à la crise qui commence à l'affaiblir, Rome a tout intérêt à capter la vigueur nouvelle que représente le Christianisme. L'Etat romain va trouver des forces dans cette morale qui s'affirme avec un droit tout à fait original.
Ce droit s'épanouit en deux étapes : la première va profiter à l'Eglise mais ne découle pas de son initiative, c'est l'Empereur romain qui la reconnaît. Et une fois reconnue elle pourra proposer un droit original qui deviendra un droit différent de celui de Rome.
Les premiers chrétiens sont persécutés par l'Empire romain parce qu'ils apparaissent comme une menace contre le culte de l'Empereur et des Dieux de Rome. Ces persécutions s'inscrivent au IIe et IIIe siècle de notre ère. Ce n'est qu'au début du IVe siècle que l'Empire romain se montre enfin reconnaissant.
[...] Et l'organisation impériale pyramidale permet de trouver ces failles au sommet et à la base. Au sommet, c'est-à-dire à l'endroit même du pouvoir, l'autoritarisme s'avère dur à gérer une véritable politique. A la base, dans les provinces, les usages, les particularismes résistent et la société se protège contre l'influence de l'Empire et de son Droit La société prémunie Le droit de Cité romaine qui depuis 212 a été étendue à tout l'Empire, ce droit n'est pas scrupuleusement suivi. Les usages, les coutumes locales résistent et surtout, le plus dommageable pour l'Empire, les gouverneurs perçoivent de plus en plus mal les taxes. [...]
[...] Cette situation comporte 2 conséquences majeures : -ces transactions en nature ne fournissent plus les échanges qui ont fait la prospérité des villes. Le déclin des villes est général. Soit la ville disparaît, soit elle se resserre derrière de solides fortifications dans des murailles aux limites modestes. L'aristocratie dirigeante s'installe à la campagne sur de grands domaines où elle vit en autarcie, où elle tient le pouvoir, les responsabilités, la justice. -désormais, pour faire rentrer l'impôt, l'Etat romain prend l'habitude de prélever en nature par voie de réquisition, les espèces monétaires étant insuffisantes. Cette forme de prélèvement sera celle du Moyen Age. [...]
[...] Le Code va traiter des sources du droit, de la procédure judiciaire, du droit privé, du droit pénal, du droit administratif et du droit fiscal. -Le Digeste : C'est le plus important des 4. Il contient les extraits des œuvres des juristes de la fin du IIème s av JC jusqu'à la fin du IIIème s ap JC. En sorte qu'on y trouve le droit romain classique, celui surtout des IIe et IIIe s de notre ère. Un droit pur, mais déjà dépassé quand cette compilation est produite. En sorte que Justinien doit la compléter par des Constitutions qu'on trouve dans le 3e recueil. [...]
[...] -sur le plan extérieur : le droit est utilisé pour traiter avec les chefs barbares. Rome va considérer les Germains comme des hôtes avec lesquels il faut traiter. Mais ces rapports internationaux n'empêchent pas les invasions et la ruine définitive de l'Empire d'occident. En 476, le chef barbare Odoacre dépose l'Empereur romain, renvoie en Orient les insignes impériaux en affirmant qu'un seul Empereur suffit en Orient. Le dernier espoir de l'Empire réside donc en orient, où l'Empire a résisté aux invasions, aux troubles. [...]
[...] Dans ces conciles, l'Empereur intervient sur des questions relatives aux dogmes, c'est-à-dire à la pensée, aux idées de l'Eglise. Ainsi, en 325, dans la ville de Nicée, Constantin convoque le 1er concile œcuménique de l'Histoire C'est dans ce concile que le dogme de la Sainte Trinité est fixé. Après Constantin, c'est Théodose qui en 380, par l'édit Thessalonique, fait du Christianisme une religion d'Etat. Le Christianisme s'impose face à toutes les autres religions qui deviennent condamnées, hérétiques. L'empereur Théodose soutient le Christianisme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture