En Grèce antique, les Héraia sont un concours gymnique qui a lieu tous les quatre ans, dont la spécificité est d'être réservé aux femmes, et qui est organisé à Argos en l'honneur de la déesse Héra. Dans la société de la Grèce antique, la femme n'a pas de statut autre que celui de mère, fille ou épouse. Elle n'existe pas en tant que citoyenne. C'est dans la religion que son rôle se fait le plus ressentir. Dans le sport, elle n'est pas non plus présente, sauf exception telle que Sparte.
Pausanias est un auteur grec du IIe siècle apr. J.-C. Il écrit la Description de la Grèce, ouvrage en dix livres, qui est une sorte de guide touristique. Il y donne une description des sites et des oeuvres d'art alors visibles, et il ajoute toutes sortes de petits développements sur la géographie, l'histoire, ou la mythologie, mêlant ainsi les connaissances livresques à l'expérience directe. Dans son livre, Pausanias évoque le concours des Heraia. Hormis ce texte succinct mais précis, les informations sur les Jeux Héréens sont rares.
[...] Lors des Panathénées, ce sont des jeunes filles qui sont chargées de la confection du péplos de la déesse (les ergastines) et de son transport vers l'Acropole pendant la procession. Au cours de celle-ci, les femmes portent divers objets du culte (eau, corbeilles, offrandes, etc). Si les femmes jouent un rôle important dans le cadre de la religion, elles sont inexistantes dans la société civique. Voyons ce qu'il en est dans le domaine du sport. Le gymnase grec est un vaste ensemble de constructions et d'espaces découverts. Salles d'escrimes, d'hydrothérapie, de paume, de conférences, promenoirs, promenades, terrains de concours, se retrouvent dans ce gymnase dans de larges proportions. [...]
[...] Ainsi l'historien Xénophon est d'avis que les femmes sont sportives, car il n'admet pas que, si elles restaient constamment au foyer pour filer la laine, elles puissent mettre au monde des êtres en bonne santé. Platon, influencé par l'exemple de Sparte, souhaite, dans les Lois, rendre l'éducation sportive obligatoire pour les deux sexes ; Aristote préconise quant à lui, l'alternance des travaux corporels et spirituels. Le gymnase de Pompéi Les femmes participent aux compétitions en Grèce et notamment à Sparte. [...]
[...] Les jeunes filles vierges qui prennent part à la course sont vêtues d'une tunique courte qui ne couvre pas toute la poitrine et ont les cheveux dénoués : leur chevelure est dénouée; leur tunique (chiton) arrive un peu au-dessus du genou; elle découvre leur épaule droite jusqu'à la poitrine Les gagnantes reçoivent comme prix une couronne d'olivier et un morceau du boeuf qui avait été sacrifié à Aéra avant la course : On donne aux lauréates une couronne d'olivier et une part de la vache qui a été offerte à Héra en sacrifice Les jeunes femmes victorieuses peuvent manger la viande de la vache sacrifiée en l'honneur de la déesse, ce qui suppose une communion avec la divinité (Héra s'est montrée à l'humanité sous la forme d'une génisse blanche). Les lauréates, en récompense de leur victoire, peuvent aussi dédier leurs statues portant leur inscription, ou simplement graver leur nom sur des tablettes commémoratives qui seraient par la suite incrustées sur les colonnes de l'Héraion : elles peuvent consacrer leur portrait peint Le temple d'Hera, est le plus ancien temple d'Olympie, élevé dans la partie nord-ouest du sanctuaire. Les épreuves sportives de la Grèce antique se sont parfois ouvertes aux femmes. [...]
[...] Dans la Grèce antique, le culte des déesses (et de quelques dieux) est assuré par des prêtresses. Les femmes sont principalement attachées à des divinités féminines comme Athéna, Déméter ou Artémis ; mais cette règle n'est pas absolue. Leur service est parfois soumis à des interdits sexuels : la prêtresse doit par exemple être impubère ou ménopausée et, si elle est mariée, abstinente lors de l'exercice de ses fonctions. La fonction de prêtresse est d'une grande importance, comparable aux magistratures. [...]
[...] Elle n'existe pas en tant que citoyenne. C'est dans la religion que son rôle se fait le plus ressentir. Dans le sport, elle n'est pas non plus présente, sauf exception telle que Sparte. Pausanias est un auteur grec du IIe siècle apr. J.-C. Il écrit la Description de la Grèce, ouvrage en dix livres, qui est une sorte de guide touristique. Il y donne une description des sites et des oeuvres d'art alors visibles, et il ajoute toutes sortes de petits développements sur la géographie, l'histoire, ou la mythologie, mêlant ainsi les connaissances livresques à l'expérience directe. [...]
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